Ramtha : Vous aimer vous-même, dans toutes les facettes de la vie.

Extraits du livre
« Aimez-vous à vous en donner la vie: Le Livre Magique »

Chapitre 21: La vie: Faites l’expérience de la sagesse de la vie.

3E PARTIE

La sagesse est l’accumulation des émotions. C’est ce qui nous différencie de tous les autres qui viennent sur ce plan. Vous ne ferez pas l’expérience des choses dont vous avez déjà fait l’expérience, parce que vous n’en ressentirez pas le désir. Ce à quoi vous aspirez dans votre être, ce qui vous paraît aventureux et plaisant, vous attirera toujours, dans le but d’en faire l’expérience.

L’homme passe de multiples vies à tuer et à être tué avant d’apprécier la valeur et la vulnérabilité de la chair. Les grandes entités qui marchent sur ce plan, triomphantes dans leur grandeur et pourtant humbles dans leur manière de la vivre, ont toutes été d’exécrables tyrans et les victimes les plus faibles. Les expériences de la vie leur ont appris à apprécier l’humanité, ce qui est une noble vertu. C’est en passant par là que l’on devient un saint.

Une personne vertueuse est une personne qui a pleinement vécu la vie, qui a rencontré les sommets et les abîmes de son dessein, dans toutes ses pensées, qui a connu les atrocités et les vilenies d’un esprit créatif, ainsi que la grandeur et la majesté d’un grand esprit. C’est une personne qui a fait l’expérience de la vie, et qui a conclu qu’elle en avait acquis la sagesse.

Elle a appris qu’elle y a participé, ce qui lui donne la connaissance de ce dont elle parle.

Du fait d’avoir vécu selon sa propre expérience, l’homme sage démontre de la vertu ainsi qu’une direction. Il a fait l’expérience de toutes choses, il a accéléré son être jusqu’aux sommets de la connaissance. Il sait et est devenu la splendeur qui l’a toujours attendu, car il s’est mêlé à la vie et à tout ce qu’elle offre.

La personne vertueuse ne manque de rien. Elle ne se sent pas poussée à faire quoi que ce soit de particulier, car elle a tout conquis. Elle a vécu la vie et a appris ce faisant. Passant d’une expérience à une autre, elle a enrichi son être, elle a ajouté à son être. Quoi qu’en disent ceux qui la maudissent pour cela, elle a acquis dans sa vie et n’a aucun regret.

La vertu noble est, en vérité, le plus haut rang de la maîtrise. Qu’est-ce que la vertu noble d’après-vous? Ce n’est pas de vous abstenir de vivre pour courir vous cacher sur une haute montagne, devenir saint, brûler de l’encens et contempler Dieu sait quoi. La vertu noble réside dans le fait de vivre la vie, et d’en faire l’expérience sous toutes ses formes, selon les directives de votre âme.

Vous êtes poussés à faire les choses que vous faites dans le but d’acquérir la sagesse. Quand vous aurez fait ce que tous les autres ont faits, vous ne jugerez plus jamais quiconque, car ce serait vous juger vous-même. C’est alors qu’une compassion et un amour véritable régneront dans votre âme, et voyez-vous, Dieu est ainsi.

Vivre pleinement votre vie et faire l’expérience de toutes choses pour en recueillir la connaissance est une vertu noble. C’est ainsi que l’on devient Dieu.

La spiritualité est la vie. L’acquisition de la connaissance et l’amour de Dieu, du soi, ne peuvent être séparés du fait de les vivre.

Pour apprendre à être vous, pour apprendre à acquérir la connaissance qui n’est séparée de vous que par une pensée, et pour apprendre à l’actualiser dans un royaume où règne le bonheur, il suffit que vous désiriez exprimer qui vous êtes complètement.

Aucun professeur, passé ou futur, n’est plus grand, plus prudent ou plus accompli que l’Esprit ou le Dieu de votre être. Vous, le Dieu que vous êtes, êtes le seul professeur. C’est ainsi que vous apprendrez à vivre pleinement la vie. C’est ainsi que vous apprendrez à apprécier pleinement l’existence de tous les êtres, quelques soient leurs situations, car tout est spirituel. Entité, vous mettre à l’écart, pratiquer des rites, suivre des doctrines anciennes, ennuyeuses, monotones et limitatives, n’apporte que frustration. La vie doit être vécue de part en part.

La spiritualité, c’est la vie. Il n’existe aucune séparation, aucune. Pour vous enseigner, il me faudrait vous rendre davantage conscient de vous, de vous. Telle est la relation la plus intime que vous puissiez avoir avec un professeur.

Vous trouverez tout ce que quelqu’un pourrait vous enseigner dans les eaux douces d’un ruisseau, dans l’éclat glorieux d’un coucher de soleil, ou encore dans la beauté muette et merveilleusement colorée du ciel de minuit. On apprend, quand on fait l’expérience du rire d’un enfant doux et innocent, du rose des joues d’une belles femme, du regard détourné d’une jeune fille réalisant qu’elle devient femme ou encore du poitrail d’un grand étalon que l’on caresse avec douceur. Ces choses sont merveilleuses. Ce sont des odeurs, ce sont des saveurs de toute nature. C’est être.

Cette vie, votre propre vie est votre professeur. La fuir, maître, ne vous amènera qu’à vivre davantage de vies. La vie est ce qui vous apportera le plus de connaissances. Vous devez y participer en la vivant.

Copyright © 1983, 2013 JZ Knight |  Ramtha: Aimez-vous à vous en donner la vie: Le Livre Magique.
Extraits pp 382-384.

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