Parfois, il y a juste à s’effondrer. Et sentir. Tu dois perdre ton précieux « éveil spirituel ». Il te suffit d’être simplement un être humain, de ressentir.
Parfois, de vieilles douleurs refont surface. Une vieille peur. Le chagrin. Le traumatisme. La douleur brûlante de l’enfant abandonné. La rage d’un univers oublié.
Et soudain, toutes tes visions spirituelles s’effondrent, toutes les belles paroles pénétrantes de beaux enseignants spirituels, tous les concepts et idées sur l’éveil et l’illumination, et la pure perfection de la conscience pure et intacte, et le non-soi désintéressé, et le chemin vers des futurs glorieux, et le gourou sage, tout cela est soudain dénué de sens: que des mots vides, des radotages de seconde main, des cadavres.
Ce qui est réel, maintenant, et vivant, c’est la brûlure dans le ventre, le coeur en feu. C’est implacable. Intense. Si intime. Si présent.
Parfois, il faut juste ressentir. Tu n’as pas le choix. Et sentir tes pieds sur le sol. Et respirer l’inconfort. Et avoir confiance, même d’une confiance que tu ne peux pas avoir en ce moment. Et le vivre dans l’instant, dans l’instant, dans l’instant.
Sache que rien ne joue contre toi. Et réveille-toi de ton rêve sur la façon dont ce moment « devrait » être. Et jette toutes tes idées de seconde main sur le chemin.
Parfois, ta spiritualité doit se briser, pour que tu puisses enfin réaliser cette spiritualité plus profonde de sentiments, de présence et de vie, les pieds sur terre. Et le chant des oiseaux au loin…
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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