
Aime, en sachant que celui que tu aimes ne sera peut-être pas là demain, en sachant qu’aujourd’hui peut être le dernier jour d’une vraie rencontre, car tu ne peux pas savoir comment l’histoire se terminera : que reste-t-il dans cette vie si tu n’as rien à perdre ?
Veille sur toi, ressens cette tendresse si intense qu’elle te fait mal, et malgré ce que les gens disent, malgré le ridicule et le rejet et le sentiment d’être mal compris, sois tellement dans cette tendresse que tu ne te soucies plus de ce qui t’arrive.
Coule, coule volontiers, dans ce mystère aigre-doux de l’amour.
Jamais tu ne sauras ce qu’est l’amour, pourtant tu aimes malgré tout, avec extravagance, comme un enfant fasciné, un fou, quelqu’un qui a oublié d’être cynique ou de chercher à avoir raison.
Aime jusqu’à ce que ta voix tremble, que ton cœur s’affole et que tes jambes vacillent. Aime jusqu’à ce que tes philosophies s’effondrent en poussière, que ton intelligence s’incline dans la honte et la révérence.
Et tu iras dans les endroits les plus sombres où ton cœur sera embrasé par ceux à qui tu ne l’as jamais ouvert, ce cœur. Ainsi tu te rappelleras ce que tu as toujours secrètement su : qu’avec le temps, on oublie tout, sauf comment mourir, comment aimer.
JEFF FOSTER Jeff Foster (www.lifewithoutacentre.com)
SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @divinepagaille
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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