– Grand-mère, je veux m’éloigner de tout et de tous…
– Fais-le, mon enfant, va aussi loin que tu peux.
Tu comprendras alors que tu ne fuis pas le monde, mais toi-même. Et, où que tu ailles, cet éloignement ne peut jamais être bénéfique. Le véritable engagement est de rester, en faisant face à tes bagages intérieurs. Ce sont eux qui te courbent le dos et te montrent le gâchis. Mais si tu les prends un par un et que tu les enlèves, tu te sentiras si léger que tu pourras prendre ton envol.
– Je ne vois pas comment me débarrasser des poids qui m’oppriment…
– Car tes poids sont les costumes de ta pièce de théâtre. Sans eux, tu serais nu et libre. Tu ne jouerais plus le personnage habituel. Tu serais obligé de regarder en toi-même et comprendrais le chemin que ton cœur désire prendre…
– Comment enlever ces costumes ? Je ne sais même pas les reconnaître…
– Chaque fois que tu ressens un poids physique ou mental, c’est parce que tu portes un vêtement qui ne t’appartient pas. Retire toutes les couches qui te mettent mal à l’aise. Tu pourrais même rester nue, sans rien. Si cela arrive, tu goûteras la saveur de la liberté. Et une seule bouchée de ce fruit rare suffit à t’en rendre dépendant… Tu auras envie de le chercher dans toutes les branches de ta vie intérieure…
C’est ainsi que tu commenceras à te déplacer à l’intérieur de toi-même… Ce sont ceux-là les voyages à faire, les confinements solitaires à vivre, les changements à célébrer.
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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