Parfois, respirer est tout ce que tu peux faire. Et respirer encore.
Quand tu ne peux pas te porter, laisses le souffle te porter. Respire quand tu ne peux pas trouver la confiance. Respire quand l’espoir semble lointain, qu’aucune de tes distractions habituelles ne fonctionne.
Fait juste respirer.
Tu te donnes ainsi à la vie. Trouvant du réconfort dans le fait de ne pas savoir. Et tu continues, parce que le souffle lui-même continue, et tu ne sais pas comment.
Tu arrêtes d’essayer. Ou tu deviens le souffle lui-même. Tu deviens l’air, l’essence des choses. Tu deviens l’immensité de l’espace, les nuages légers de l’après-midi se déplaçant à travers le bleu infini, les oiseaux du soir joyeusement en route vers des destinations inconnues, les planètes tournant mélancoliquement dans la nuit éternelle.
Pleurant, riant, ne sachant plus rien. Tu deviens tout ce qui a souffert. Tu deviens tout ce qui s’est brisé, tout ce qui est mort. Tu touches à ce Silence archaïque, né des milliards d’années avant la Terre, solide comme un roc au milieu des bouleversements.
Parfois, tout ce que tu peux faire, c’est respirer. Et respirer encore.
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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