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FABIEN MARSAUD alias GRAND CORPS MALADE : C’était sur une grande route — @catherine.beaumontleger

Image par Jan Vašek de Pixabay

C’était sur une grande route…

Je marchais là depuis des jours voire des semaines ou des mois, je marchais là depuis toujours; une route pleine de virages, de trajectoires qui dévient un chemin un peu bizarre, un peu tordu, comme la vie.

Évidemment, j’étais pas tout seul, j’avais envie de faire connaissance : y’avait un tas de personnes et personne marchait dans le même sens ! Alors je continuais tout droit mais un doute s’était installé… je savais pas ce que je foutais là, encore moins où je devais aller.

Mais en chemin, au fil du temps, j’ai fait des sacrées rencontres, des trucs impressionnants, faut absolument que je vous raconte ces personnages que j’ai croisés, c’est pas vraiment des êtres Humains tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main.

Tout d’abord, sur mon parcours, j’ai rencontré l’INNOCENCE , un être doux, très gentil, mais qui manque un peu d’expérience. On a marché un petit moment, moins longtemps que ce que J’aurais cru; j’ai rencontré d’autres éléments et l’innocence a disparu.

À un moment, sur mon chemin, j’ai rencontré le sport. Un mec physique, un peu grande gueule, mais auprès de qui tu deviens fort; pour des raisons techniques, on a dû se quitter. C’était dur mais finalement, c’est bien comme ça, et puis le sport, ça donne des courbatures.

J’ai rencontré la POESIE, elle avait un air bien prétentieux, elle prétendait qu’avec les mots, on pouvait traverser les cieux ! Je lui ai dit: «Je t’ai déjà croisée, et franchement, tu vaux pas le con m’a parlé de toi à l’école et t’avais l’air vraiment relou». Mais la poésie a insisté et m’a rattrapé sous d’autres formes j’ai compris qu’elle était cool, et qu’on pouvait braver ses normes. Je lui ai demandé: «Tu penses qu’on peux vivre ensemble, je crois Que je suis accro». Elle m’a dit: «T’inquiète, le monde appartient à ceux qui rêvent trop».

Et puis j’ai rencontré la DETRESSE et franchement, elle m’a saoulé ! on a discuté vite fait, mais rapidement, je l’ai refoulée… elle a plein de certitudes sous ses grands airs pleins de tension . Mais vous savez quoi, la détresse, elle a pas de conversation.

À un moment sur ma route, j’ai rencontré l’AMOUR. Je lui ai dit: «Tiens, tu tombes bien, je veux te parler depuis toujours dans l’absolu, t’es une bonne idée mais dans les faits, c’est un peu nul tu pars en couille une fois sur deux, faudrait que tu retravailles ta formule». L’amour m’a dit: «Écoute petit, ça fait des siècles que je fais mon taf alors, tu me parles sur un autre ton si tu veux pas te manger des baffes. Moi, je veux bien être gentil mais faut que chacun y mette du sien ! Les humains ne font aucun effort, et moi, je suis pas un magicien.

«On s’est embrouillé un petit moment, et c’est là que je me suis rendu compte que l’amour était sympa mais que quand même, il se la raconte et puis il m’a dit qu’il devait partir, il avait des rendez-vous par centaines et ce soir, il devait dîner chez sa demi-soeur, la HAINE. Avant de partir, j’ai pas bien compris, il m’a conseillé d’y croire toujours et puis il s’est éloigné, sans se retourner. C’était les derniers mots d’amour. Je suis content de l’avoir connu, ça je l’ai bien réalisé et je sais qu’un de ces quatre, on sera amené à se recroiser.

Un peu plus tard, sur mon chemin, j’ai rencontré la TENDRESSE, ce qui reste de l’amour derrière les barrières que le temps dresse.

Un peu plus tard, sur mon chemin, j’ai rencontré la NOSTALGIE, la fiancée des bons souvenirs qu’on éclaire à la bougie.

Assez tôt, sur mon parcours, j’avais rencontré l’AMITIE; Et jusqu’à ce jour, elle marche toujours à mes côtés. Avec elle, je me tape des bars, et on connait pas la routine maintenant, c’est sûr, l’amitié, c’est vraiment ma meilleure copine.

J’ai rencontré l’AVENIR, mais il est resté très mystérieux. Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux. Pas moyen de mieux le connaître, il m’a laissé aucune piste je sais pas à quoi il ressemble, mais au moins, je sais qu’il existe.

J’ai rencontré quelques PEINES, j’ai rencontré beaucoup de JOIES; C’est parfois une question de chance, souvent une histoire de Choix je suis pas au bout de mes surprises, là dessus, y’a aucun doute et tous les jours, je continue d’apprendre les codes de ma Route.

C’était sur une grande route, je marchais là depuis des jours voire des semaines ou des mois, je marchais là depuis toujours une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient un chemin un peu bizarre, un peu tordu, un peu comme la vie.

FABIEN MARSAUD alias GRAND CORPS MALADE
https://grandcorpsmalade.fr/

SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @catherine.beaumontleger

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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