Nous sommes constitués de deux natures, de deux mondes, pratiquement opposés.
D’un côté, il y a la personnalité qui est essentiellement liée à notre incarnation, qui appartient à notre «créature», et qui résulte des chocs et des souffrances que nous avons reçus pendant l’enfance. La personnalité n’a rien à voir avec notre être, c’est avec elle que nous avons pris l’habitude de vivre. Ce n’est qu’une construction temporelle issue de la souffrance.
Dans l’absolu, elle n’est pas mauvaise, le problème c’est qu’elle se croit «propriétaire» de notre passage dans cette existence. Elle veut occuper toutes les places et jouir de tout. C’est le vizir qui veut devenir calife à la place du calife et qui utilise toutes les ruses pour y parvenir.
Et d’autre part, il y a l’être qui, lui, est inné et qui est dans la vie. Il passe dans ce monde, il n’est pas incarné dans l’existence, c’est un contemplatif, sa nature est «sacralisante».
L’être est une présence. Pour qu’il s’incarne dans mon existence, il faut que je lui laisse une place, sinon il reste dans les oubliettes. Et dans cette immense solitude dans laquelle je le laisse, il ne peut que pleurer ! On le laisse pleurer parce qu’on ignore que l’être est là, en nous, abandonné quelque part. On l’a oublié.
La personnalité s’est appropriée de tous les canaux de communication : le corps, le sexe, la pensée, la raison, tout ! Et l’être est annulé. Il ne peut rien faire. Comme il est pur amour, il s’efface et dit : «Fais ce que tu dois faire».
La personnalité ignore ce que l’être connaît : «Rien dans la vie ne peut être stable».
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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