
Ami(e)s lecteurs et lectrices.
Je ne sais plus si j’ai déjà posté ces quelques lignes sur cette page mais, au risque de me répéter, je les place à nouveau car il me semble qu’elles sont d’actualité en ces temps où découragements et désespoirs talonnent beaucoup trop d’entre nous, plus sensibles que d’autres.
© Daniel Meurois
«Les 108 Paroles du Christ» – Ed. Le Passe-Monde
Ces paroles sont extraites des «108 Paroles du Christ», en commentaire à une citation provenant de «Ce clou que j’ai enfoncé».
« Ainsi que tous ceux qui peinent en ce monde, tu as fait ton possible. Même si ce possible n’était pas à l’image du mieux que tu portais en ton coeur, c’était malgré tout ton possible. La Vie ne punit rien ni personne (…) Elle enseigne ! Elle S’enseigne en toi. »
— Daniel Meurois (Ce clou que j’ai enfoncé – p. 243)
Apprendre à se déculpabiliser… Voilà un autre des grands Enseignements du Christ que la tradition officielle semble avoir totalement mis de côté. Optant au contraire pour l’auto-accusation avec son fameux «mea culpa», l’Église a hélas développé dans notre culture une tendance chronique à l’auto-dépréciation.
Une telle attitude, on s’en doute facilement, bride l’expansion de la conscience ; elle fabrique des «pêcheurs qui engendrent des pêcheurs» et non pas des êtres en marche vers leur épanouissement ni vers leur libération. Ce qui nous est suggéré par ces quelques paroles, c’est de sortir du cercle vicieux qui nous limite en faisant de nous des êtres asservis à un état d’éternelle imperfection.
Modifier le regard que nous posons sur nous représente une étape décisive de notre Croissance. Contrairement aux idées reçues, la pleine acceptation de soi ainsi que la tendresse envers soi sont des «engrais» dont l’âme a besoin pour avancer.
Il n’est pas question ici d’alimenter moindrement un moteur qui serait fait d’égoïsme, d’égocentrisme, voire de narcissisme. Il s’agit simplement d’apprendre à se respecter et à s’aimer comme une «cellule» faisant partie du grand Corps de Dieu, une cellule qui essaie de retrouver la Mémoire et qui chute inévitablement de temps à autre lors de son apprentissage.
Le droit à l’erreur est un droit humain…
Il est classique de dire que chacun apprend de ses propres erreurs mais il l’est moins de le penser vraiment, de le vivre et enfin de l’accepter aussi chez l’autre.
Répétons-le une fois encore, le Divin est intérieur à nous-même. En conséquence, par nos expériences, heureuses comme moins heureuses, Il s’expanse et donc grandit à travers nous. Sans nous départir de la puissance de l’humilité, apprenons à Le ressentir en nous. Il nous sourit à travers l’Abandon, celui de nos résistances.
DANIEL MEUROIS Daniel Meurois, Écrivain
SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @DanielMeurois
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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