
Amis lecteurs,
Ainsi que j’aime régulièrement à le faire, je suis aller chercher ce matin un extrait des «108 Paroles du Christ». Celui-ci se base sur des propos tenus par le Christ tels que je les ai retranscrits dans «Le Testament des trois Marie».
Comme vous le verrez, il s’agit de paroles très simples mais qui pointent du doigt «quelque chose» de fondamental qu’il est sans doute bon de se remémorer en ces temps «nocturnes» où un grand nombre de valeurs fondamentales ont tendance à se dissoudre pour faire de l’être humain un «désâmé» qui s’ignore…
© Daniel Meurois
« Ma façon d’aimer… c’est le fait d’oser l’Amour. C’est non seulement avoir le courage de prononcer le nom de l’Amour mais aussi de le traduire par ma chair tout entière.
L’Amour, je ne le marchande pas (…) Je te dis «je t’aime» parce que l’Amour est aussi simple en moi que le fait de respirer. C’est cela que l’Éternel (…) m’a chargé de vous dire. »
(Le Testament des trois Marie – p. 90)

« Le Christ attire ici notre attention sur le fait que le vrai nom de l’Amour se prononce assez difficilement dans notre monde. Certes, nous utilisons quotidiennement le verbe aimer dans des contextes liés à notre «petite personnalité», ceux qui se rapportent à notre corps, à nos émotions et à notre sphère affective.
Cet amour-là, cependant, dans la façon dont il est vécu et exprimé, ne relève-t-il pas trop souvent de mécanismes automatiques? Autrement dit, il n’est pas certain qu’il traduise de véritables «mouvements d’âme».
L’Amour dont il est question dans ces paroles est d’une autre nature… Il parle d’un total élan du Cœur, d’un jaillissement spontané du meilleur qui soit en l’être humain. Ce n’est donc pas un amour mais l’Amour. En ce sens, il ne peut que rimer avec Audace puisque son essence en fait le briseur de frontières.
Plus souvent qu’on ne le croit sans doute, l’amour humain au quotidien tient de la «relation commerciale», autrement dit d’un jeu de marchandage inconscient.
«Je t’aime… si tu m’aimes»… dans une telle expression, c’est le «si» qui est significatif; c’est lui qui, sans qu’on le détecte, ordonne bien des vies et érige des barrières.
L’Amour christique est évidemment autre chose. Il parle lui aussi d’un échange puisque l’inspir et l’expir rythment toute vie, cependant il ne pose pas de conditions. Il n’aime pas «si»… Il aime «parce que»…
Contrairement à ce qui est parfois véhiculé, ce n’est pas un amour de faible qui accepte tout. C’est l’Amour de ceux dont l’âme est forte car il demande tout… en même temps qu’il offre tout.
Posons-nous la question: Qu’y a-t-il de congestionné en nous qui nous empêche de bien le respirer, de nous en nourrir puis d’en faire don? »
DANIEL MEUROIS Daniel Meurois, Écrivain
SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @DanielMeurois
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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