« Pourquoi vouloir se libérer de la souffrance, de la violence, de la dépression? Ce sont des cadeaux que l’on reçoit pour interroger. Il n’y a rien à changer là-dedans. C’est parce qu’il y a une forme de maturation, d’ouverture que ces cadeaux viennent.
Penser qu’il faut se libérer de la souffrance, se libérer de la violence, c’est cela la violence. C’est une forme d’ajournement.
Il n’y a rien dont on doive se libérer. L’image est absolument nécessaire; quand elle a rempli son rôle, elle s’élimine comme le reste.
Une démarche spirituelle, c’est vivre avec ce qui est là; ce n’est pas chercher à transformer, à changer, à se libérer.
Ces choses font partie de la psychologie, c’est une fuite en avant.
Il s’agit de vivre avec ce que l’on ressent et non vivre avec le corps hypothétique, avec le corps que l’on devrait avoir, que l’on voudrait avoir, mais avec le corps qui est là. Vivre avec ce qui est ressenti, pas avec un psychisme hypothétique, tranquille, purifié, qui devrait être comme ceci et comme cela, qui devrait être ouvert. Non. Vivre avec ce qui est là: avec l’agitation, la peur, la dépression.
Accueillir ces éléments amène la transformation. Pas de place pour un quelconque changement, pour un quelconque cheminement; uniquement vivre avec ce qui est là. Ce qu’il y a là n’est pas autre chose que la beauté, mais cela demande à être écouté, être regardé. Toute tentative pour se libérer, c’est cela la souffrance. »
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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