
Depuis la version anglaise
Traduction libre
« THE LIE OF SHAME »
La honte vous dit que vous n’êtes pas à votre place. Qu’au plus profond de votre être, vous êtes fondamentalement brisé, défectueux, endommagé. Que vous ne méritez pas de vous exprimer, d’être entendu, et d’être pris au sérieux. Que vos sentiments et vos besoins ne comptent pas ou même qu’ils n’existent pas. Que vous n’auriez pas dû naître, ou que vous êtes né dans le mauvais corps, la mauvaise existence, la mauvaise réalité, ou pire encore.
La honte veut que vous restiez petit. Elle veut que vous gardiez la tête basse, que vous déshonoriez votre moi profond, que vous vous taisiez et que vous disparaissiez. La honte vous dit de ne pas faire de vagues, de ne pas suivre votre chemin, de ne pas dire votre vérité. Vous serez ridiculisé, vous échouerez, et vous recevrez encore plus de preuves qu’au fond de vous, vous n’êtes qu’une merde.
La honte nie votre caractère sacré. Elle dit que vous n’êtes qu’un sale pécheur, non désiré, non aimable, destiné au tas d’ordures.
La honte vous ment. Elle s’exprime par la bouche et par l’esprit des autres, mais aussi par les propos avilissants et dévalorisants que l’on se tient à soi-même.
Et même, la honte vous couvrira de honte parce que vous avez honte.
C’est sain d’avoir honte, parfois. Mais c’est dommageable de toujours être contrôlé par elle.
Il est sain d’être vulnérable, de se remettre en question, d’admettre ses défauts et ses erreurs. Mais il n’est pas sain de s’en prendre à nous-mêmes pour ces défauts, de nous ridiculiser pour nos erreurs ou de jeter le blâme sur les autres pour échapper à notre propre honte.
Aucun d’entre nous n’est le Dieu unique. Nous avons tous des zones sensibles, des zones blessées, des zones profondément humaines, des zones où nous dérapons, où nous agissons de manière inconsciente, où nous déversons notre colère ou notre chagrin sur les autres, où nous nous emportons alors que nous avons vraiment besoin d’aide et d’amour, où nous cachons nos sentiments et nos besoins authentiques, etc.
Aucun de nous n’est parfait. Voilà la grande révélation de la honte. Nos défauts ne nous rendent pas « moins que », ils nous rendent profondément humains.
Si chacun d’entre nous parvient à partager sa honte saine, à en parler, à la ressentir, à exprimer la rage et le chagrin qui la sous-tendent, peut-être pourrons-nous alors rompre les cycles de la haine de soi et de la honte toxique.
La honte cesse d’être toxique lorsqu’elle émerge des profondeurs de l’inconscient, qu’elle est éclairée, exprimée, partagée et évacuée avec amour.
Le mensonge est désormais dévoilé. L’amour peut circuler. Les dommages sont réparés.
La vérité coule librement.
© Jeff FOSTER ➡ Site web: lifewithoutacentre.com ➡ Facebook: @LifeWithoutACentre
SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @LifeWithoutACentre
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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