J’ai toujours cru à la beauté de l’effondrement, à son utilité publique. Quiconque se croit fort est d’une fragilité inégalable.
Hier soir, je me suis effondré. Comme une étoile qui s’effondre sur elle-même, pour se recréer, pour se sentir, pour mourir, donc vivre, pour n’être plus rien, donc tout. Pour cesser de jouer à l’étoile et se rendre à son incapacité d’être ce qu’on attend d’elle. Je me suis effondré à moi-meme, j’ai croulé sous mon masque, et j’ai enfin souri à mon incapacité d’être autre chose que ce que je suis.
S’effondrer c’est se rencontrer, s’éprouver, s’expérimenter.
Il ne faut pas être fort pour aider l’autre, il faut être en mesure de se regarder s’effondrer et rire de cette insoutenable expiration. Ce soupir qui dit que je ne dois plus rien. Et s’expirer encore et encore. Sans cela, comment pourrais-je inspirer?
Alors je revendique la capacité et le droit à l’effondrement pour me rencontrer, sans quoi je ne pourrais pas te rencontrer, pour aller te chercher dans ton effondrement, et inspirer ensemble. Je ne peux te rencontrer qu’aussi profondément que je m’autorise à me rencontrer moi-même.
Hier soir, je me suis rencontré, un peu plus profondément.
Effondrons-nous, car c’est là où nous rencontrerons ceux qui savent s’effondrer en souriant, qui connaissent le chemin du Soi.
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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