Je suis mon trouble, je suis mon double, puzzle éparpillé dans ma boite crânienne. Si j’étais sans ambiguité, sans contradiction; si je n’étais que certitude, que volonté; si je n’avais jamais mal, jamais peur; serais-je même moi?
Je ne deviens moi m’aime, cet unique amalgame de mille parts et histoires, cette étrange identité qui ne vient pas de nulle part, mais de tous mes matins et mes soirs; je ne deviens moi m’aime qu’à embrasser tout cela.
Plus qu’un collage hétérogène, plus qu’une conciliation des parts obscures et lumineuses, c’est une réconciliation, c’est un pardon aux parts d’ombres, fruit des soins patients donnés aux parts blessées, dans nos nuits, à la lumière des parts aimantes, joyeuses et généreuses.
Quitte-t-on autrement ses enfers qu’à en cultiver les jardins? On nourrit ses fantômes à leur jeter des cailloux, on les étouffe à leur offrir des fleurs. Il n’y a pas d’autre ciel d’abord que celui qui caresse la Terre. Mon au-delà est aussi mon en-deça. Toute extérieure qu’elle puisse être, mon aventure n’est qu’intérieure.
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© Thierry Desbonnets | Bouts d’zen
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
Andree Boulay Blogue 