
«…Tu crois que tu es bien tranquillement en train de reprendre les choses en main de ta vie… et soudain la vie t’arrête, face à un précipice, t’assoit en plein milieu de ce chemin qui semble ne mener à rien et tu te retrouves à tourner en boucle dans ta tête toute la route que tu viens de parcourir.
Est-ce qu’à cette intersection, j’avais bien pris le bon virage ?
Aurais-je dû tourner à droite plutôt qu’à gauche ?
Devrais-je faire demi tour ?
Peut-être que j’aurais dû prévoir de meilleures chaussures… ou un plus gros pull, ou une autre lumière. Il va faire froid non ?
Parce que là, le chemin semble finalement plus effrayant que ce que j’espérais, que ce qu’on m’avait dit.
D’ailleurs je ne le vois même plus ce chemin.
Il y a juste ce vide immense devant moi.
On m’avait dit que si je me fiais à mon intuition, ça coulerait de source, que les portes s’ouvriraient devant moi… que le chemin s’illuminerait.
Que dès je serais alignée, ça serait plus facile à vivre après les difficultés des premiers pas.
Peut-être même que je pourrais être heureuse.
C’est vrai.
Mais parfois, on ne nous dit pas qu’en réalité, la suite demande encore de nous dépoussiérer de vieux démons qui nous ont poursuivis jusqu’ici. Les coquins.
S’aligner c’est une chose, mais se libérer des anciens modes de fonctionnement c’en est une autre.
J’en sais quelque chose aussi.
La vie dans ces arrêts forcés, ne veut pas forcément nous dire qu’on a fait une nouvelle « erreur » de parcours, elle veut parfois juste nous faire prendre conscience que même en empruntant ce nouveau chemin, nous traînons encore ces vieilles casseroles derrière nous.
Que finalement, le chemin a beau être différent, nous sommes toujours autant prisonniers de nous-même.
Et quel que soit le chemin emprunté, si nos casseroles continuent leur tintamarre en arrière plan, nous ne pourrons jamais vraiment être libérés.
On peut tenter de mettre des bouchons à nos oreilles.
On peut le faire. Ça soulage un temps, on se croit même libérés du bruit de nos démons.
Mais ça revient encore. Et on se retrouve assis là au bord du chemin, face à ce vide, à cette impasse, alors que nous pensions avoir bien fait.
Nous pestons contre la vie.
Nous qui avions pourtant tout fait pour que cette fois soit la bonne.
Et là, la vie en t’arrêtant net dans ta marche, te fait te rendre compte du silence qui apparaît d’un coup. Le tintamarre s’est arrêté de lui-même et tu prends conscience que malgré tes efforts, il y avait encore certains points sur lesquels tu t’étais leurré. Sur lesquels tu n’étais pas encore pleinement honnête avec toi-même.
Quand tu cherches à te réaligner, la vie ne t’impose rien.
Par contre elle te dépouille de tout ce qui t’encombre, de ces boulets aux pieds. Même ce truc pour lequel tu t’étais dit « que ça, ce truc là, ça irait, que c’était pas grand chose, tu pouvais l’emmener, ça ne t’encombrerait pas trop, tu arriveras à marcher avec ». Mais si, en réalité si, ça te pèse aussi.
Parce que la route est longue.
Mine de rien ça finit par peser.
Tu te rends compte que tes pas sont alourdis par toutes ces choses accrochés à tes chevilles.
Tu croyais que tu pouvais tout gérer.
Mais non. Ça s’accroche partout.
Tu croyais que tu passerais ton temps à gémir.
Pas plus. Juste tu serres les dents en souriant.
Tu croyais devoir te battre pour obtenir ce réalignement, cette réunion avec toi-même.
Faire des efforts.
Bienvenu dans le sacrificiel…
Et tu constates que tu as juste continué d’emmener tes mécanismes de défense… tes espoirs, tes idées, tes croyances, tes limites.
Ah sacré parcours de #flammesjumelles tu nous en fait voir de toutes les couleurs.
Ne pas se battre, tel est finalement cet apprentissage qui te stoppe en chemin. Ne pas se battre, ni contre toi, ni contre l’autre, ni contre la vie.
Arrêter de se battre et juste accepter.
Non ce parcours n’est pas une lutte, il n’y a aucune casserole à cacher ou à traîner derrière soi. On a le droit de se détacher de la casserole. On a le droit de la prendre dans son sac au lieu de la garder attachée au pied.
Personne n’a à se sacrifier pour cet autre, à s’obliger de lourdes peines, à supporter le poids de ses casseroles, aussi fabuleux soit-il.
L’objectif est juste de retrouver pleinement sa liberté.
On en a même grand intérêt.
Retrouver sa liberté face aux casseroles… pour enfin vivre !!
Juste vivre !
Sans attente de faire ou non les bons choix.
Sans attente de parcourir ou non le bon chemin.
Juste vivre pour soi !
Et faire le vrai grand plongeon dans sa vie.
Seulement ça.
C’est la seule chose que demande ce parcours.
Tout oser.
Tout libérer.
Sans rien sacrifier !
Surtout pas soi.
Surtout pas l’amour de soi…»
– Carine Lavigne
Lien source de cette publication: celaviepositive
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