Stephan SCHILLINGER: Les portes que nous avions fermées.

Extraits des livres
« Par un Curieux Hasard »
curieuxhasard.com/boutique

Quand l’émotion de l’enfant est interdite, explicitement ou non, survient la répression automatique de celles-ci face à ce qui est alors perçu par l’enfant comme une condition de survie: s’adapter au désir de l’autre pour être aimé.

On assiste alors au déplacement de cette énergie des émotions vers la sphère intellectuelle, qui devient alors le lieu solide et stable, de l’identification aux pensées et aux concepts. Nous sommes devenus des enfants-adultes brillants, efficients, au mieux dans la réussite matérielle la plus totale (que nous réaliserons comme étant profondement insuffisante) et au pire dans l’incapacité d’entreprendre quoi que ce soit.

La prise de conscience à l’âge adulte de ce surinvestissement de la sphère mentale devenue l’interface principale avec laquelle nous interagissons avec le réel (au détriment des émotions et de l’expérience directe du moment présent), donne lieu à la re-découverte des portes que nous avions fermées pour acheter l’amour de nos parents.

À la mesure de l’exploration de l’irrationnel-émotionnel qui se cache en nous, refoulé, au-delà de l’appartement existentiel dans lequel nous entassons nos concepts sur le monde et nous-même, se trouve une pièce cachée, pleine de fenêtres, qui donnent sur l’univers infini de la Conscience.

C’est au moment où nous acceptons de regarder par ces fenêtres, qu’émerge la magie enfouie du vivant et de la Conscience, dont la source même est cet amour dont nous avons tant manqué.

__________________

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.