Amour de soi | Mieux-être

Thierry DESBONNETS: Être le meilleur et le pire de soi-même.

Photo par Atlas Green sur Unsplash

On voyage toujours avec la part de nous qui veut aller en enfer.

Étrange et familière sensation que d’être le meilleur et le pire de soi-même en une seule personne, traversé de courants contradictoires, pris parfois dans leur tourbillon au risque d’y périr noyé.

Car tout le bien dont on rêve et qu’on attend, en tendant le pouce pour qu’il nous embarque d’un bord de notre route, tout ce bien, en l’espace de quelques pas, se retrouve à contre-sens, de l’autre bord, se retournant contre lui-même ou contre l’autre, d’edonisme en égoïsme, de générosité en pitié ou en domination.

L’ange se diabolise, l’en je se dualise. Nous ne sommes jamais tout à fait seuls en nous-mêmes, mais confrontés à la cohorte des voix, à la confusion des voies, celles de notre histoire, celles de nos pensées, qui résonnent et raisonnent dans nos têtes.

Mais, s’il en est ainsi, ainsi soit-il. Sur la part de nous qui veut aller en enfer aille… En nous, avec nous, vers notre Terre promise, vers cette part du ciel qui habite en nous, plus encore que nous n’habitons en elle, dans cette forme de grand pardon où le meilleur prend soin du plus douloureux ou du plus horrible pour rendre figure humaine aux masques de la souffrance.

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© Thierry Desbonnets | Tydé – poétosophe
Source | Facebook

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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