Amour de soi | Mieux-être

Osho: Dieu est un danseur.

Photo de Ahmad Odeh sur Unsplash

Extraits de
« Unio Mystica » Vol.1
Talks on the Sufi Mystic Hakim Sanai ¹

Publié par
Osho International foundation (1978)

La vérité est ce mystère qui vous entoure, sous la forme de personnes, sous la forme d’arbres, d’animaux, d’oiseaux, d’étoiles. L’ensemble de ce mystère est la vérité. Il n’y a rien de problématique à son sujet. Il est déjà là. Vous êtes en lui, comment pouvez-vous le solutionner? Vous êtes lui; qui est là pour le solutionner? Il n’y a personne à l’exception du mystère.

Comment une petite ondulation sur l’océan pourrait-elle solutionner le mystère de l’océan? Elle fait elle-même partie du mystère – c’est ainsi que nous sommes.

Une personne religieuse est une personne qui a vu que l’existence n’est pas problématique; elle est mystérieuse, elle est miraculeuse. Vous êtes plongé profondément en elle. Célébrez-la, faites d’elle un festival. Chantez, dansez, aimez, priez, peignez, créez de la musique – mais n’essayez pas de la solutionner.

Le musicien en est beaucoup plus proche que le philosophe; le poète aussi en est beaucoup plus proche que le philosophe; et le danseur en est encore plus proche que le musicien et le poète. Pourquoi le danseur en est-il tellement plus proche?

Parce que, dans la danse, vous disparaissez: le danseur disparaît et seule la danse reste. La danse est l’une des méditations les plus profondes qui soient.

En Inde, nous avons la conception de Dieu en tant que danseur: Nataraj. C’est très significatif, parce que lorsqu’un peintre peint, il devient immédiatement séparé de la peinture. Si la peinture reste dans son être, il est un avec elle. Quand elle est encore non-visible, juste une graine, une pensée, un rêve, le peintre ne fait qu’un avec sa peinture. Au moment où il la peint, où il la pose sur la toile, il est devenu séparé. La dualité a surgi. Il en est de même pour le poète, il en est de même pour le musicien.

Seul le danseur a quelque chose d’unique: le danseur reste un avec la danse. Même quand il se met à danser, l’unité n’est pas cassée, il n’y a pas de dualité – une profonde unité. En fait, lorsque le danseur pense à la danse, il y a une dualité – l’idée de la danse et le danseur – il y a une dualité subtile. Au moment même où il commence à danser, la dualité disparaît. Alors, le danseur est la danse. Il n’y a pas de danseur séparé de la danse, pas de danse séparée du danseur. C’est l’Unio Mystica.

Dieu est un danseur. Cela signifie qu’il n’a pas peint le monde, sinon il serait séparé de lui. Ce n’est pas sa poésie, ce n’est pas sa musique. C’est sa danse. Il est en Elle, Il est Elle – à cet instant même, ces arbres verts, le soleil envoyant ses rayons dorés à travers eux, l’appel de l’oiseau, et vous, assis en silence, juste présent avec moi sans raison particulière, tout simplement en train de profiter de ce moment, de ce silence.

C’est cela.

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¹ Le volume 1 de « Unio Mystica » a été publié par la Fondation Internationale OSHO. Dans ce premier volume, Osho explore les paroles du poète de cour persan du XIIe siècle , Hakim Sanai, tirées de son oeuvre Hadiqa. Osho décrit ces mots comme étant « saturés de satori » – une illumination profonde. (Source: Copilot avec GPT-4)

© Osho | OSHO International Foundation

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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