Amour de soi | Mieux-être

Oriah MOUNTAIN DREAMER: Je veux savoir.

Photo par Mohamed Nohassi sur Unsplash

Extraits de « The Invitation »
Harper San Francisco, Ed. (2006)

Traduction libre

Peu m’importe de savoir quel est votre métier.
Je veux savoir ce que vous souhaitez ardemment et si vous avez l’audace de rêver à la réalisation des désirs de votre cœur.

Peu m’importe de savoir votre âge.
Je veux savoir si vous prendrez le risque d’avoir l’air imbécile par amour pour votre rêve, pour l’aventure d’être en vie.

Peu m’importe de savoir quelles planètes sont au carré de votre lune…
Je veux savoir si vous avez touché le centre de votre propre douleur, si votre coeur a été ouvert par les trahisons de la vie, ou si vous vous êtes refermé sur vous-même par peur de souffrir davantage.

Je veux savoir si vous pouvez vous asseoir avec la douleur; la mienne ou la vôtre, sans chercher à la cacher, à l’estomper ou à la guérir.

Je veux savoir si vous pouvez connaître la joie; la mienne ou la vôtre. Si vous pouvez danser avec la nature et laisser l’extase vous envahir du bout des doigts jusqu’au bout des orteils, sans vouloir mettre quiconque en garde d’être prudents, d’être réalistes et de se rappeler les limites de l’être humain.

Peu m’importe de savoir si l’histoire que vous me racontez est vraie.
Je veux savoir si vous pouvez décevoir l’autre pour être fidèle à vous-même. Si vous pouvez supporter d’être accusé de trahison, sans pour autant trahir votre propre âme. Si vous pouvez être sans foi ni loi, tout en demeurant digne de confiance.

Je veux savoir si vous pouvez voir la beauté, même lorsqu’elle vous semble peu attrayante au quotidien. Et si vous pouvez construire votre propre vie depuis sa présence.

Je veux savoir si vous pouvez vivre avec l’échec; le mien et le vôtre. Et si vous pouvez vous tenir debout au bord du lac et crier « Oui » à la pleine lune argentée.

Peu m’importe de savoir où vous vivez ou la somme d’argent que vous possédez.
Je veux savoir si vous pouvez vous lever après une nuit de chagrin et de désespoir, fatigué et meurtri jusqu’aux os, et faire ce qui doit être fait pour nourrir les enfants.

Peu m’importe de savoir qui vous connaissez ou comment vous êtes arrivé ici.
Je veux savoir si vous vous tiendrez à mes côtés, au centre du feu, sans reculer.

Peu m’importe de savoir où, quoi ou avec qui vous avez étudié.
Je veux savoir ce qui vous soutient de l’intérieur lorsque tout le reste s’écroule.

Je veux savoir si vous pouvez être seul avec vous-même et si vous appréciez vraiment la compagnie de vos amis dans vos moments les plus sombres.

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Texte © Oriah Mountain Dreamer | oriahmountaindreamer.com

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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