Cyrielle SOARES: Mon corps, cet ami.

Texte souvenir

(2021)

Ce que je sais aujourd’hui, c’est que le corps est étroitement lié à l’âme. Les signes extérieurs sont des appels intérieur. Le corps a une mémoire, une façon émotionnelle de réagir, d’enregistrer et de véhiculer.

Il parle. À sa manière.
Il tombe malade quand le mental lâche où se met en désaccord.

Aimer son corps, est le travail d’une vie. Parce que c’est primordial d’en prendre soin. C’est urgent d’aimer l’enveloppe de son coeur. Il reflète tout ce que l’on est. Notre bienveillance, notre haine, nos rancoeurs, nos blessures et nos peurs s’écrivent sur nos regards, notre peau, et nos douleurs. Notre corps n’est qu’un reflet de ce que l’on doit toucher du doigt dedans.

Notre carapace dit tellement de nous.

C’est notre temple.
Nos murs aux lamentations.

Tout s’écrit dedans.
Tout se lit aussi.

Mon corps est un véritable infini, et aujourd’hui je sais qu’il me parle. Je l’ai toujours su mais aujourd’hui j’y fait très attention.

La dernière fois en faisant de l’auto hypnose (j’étais bloquée du bas du dos), j’ai senti mon corps se détendre, s’enfoncer dans un bien être et d’un coup craquer. J’ai sourit. Mon dos dans une détente extrême et difficile à atteindre s’était de lui même remis en place. J’ai trouvé ça extraordinaire.

Je crois même qu’on décide de notre santé, je sais je vais loin là, mais je vous assure que je vois tellement de choses dans ce que je ressens. Je me trompe peut être, mais je crois que l’on vit ce que l’on est.

Que l’on dégage ce que l’on pense.
Que l’on attire ce qu’on émane.
Que l’on aime à notre hauteur, notre grandeur.
Que notre corps est un terrain secret, un journal sans alphabet.
Qu’il est notre bible aux bons maux.
Que si on l’écoute vraiment, on guérit.

Que tout est possible et que nous sommes infinis.

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© Cyrielle Soares | La dame aux bons mots

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