
La conscience est une présence
Une présence créatrice
De tout et de rien…
Quand je marche
C’est la présence qui active mes mouvements
L’impression de faire des vagues
Dans l’océan de conscience-présence
Dans lequel et par lequel je me déplace…
Quand je marche
Ce n’est pas moi qui marche
C’est la présence qui fait des vagues…
Je vis
Mais ce n’est pas moi qui vis
C’est la vie qui me vit
La présence est aussi la vie…
Quand je pense
Ce n’est pas moi qui pense
C’est la conscience
C’est la présence
Qui crée des vagues de pensées
Des vagues créatrices
De tout et de rien
Créatrices d’avant et d’après…
Créatrices de peurs et d’espoirs
Créatrices d’illusions de moi, de toi
Et de toutes ces réalités virtuelles
Qui font jouir et souffrir…
Quand j’aime
C’est la présence
Qui ouvre son cœur
Et souffle son amour
Pour animer le mien…
Quand j’aime
C’est l’amour de la présence
Qui aime
Et qui crée l’illusion
Une autre vague
Que c’est moi
Le temps d’un baiser
Le temps d’oublier…
Mon monde et moi
C’est la présence
Qui s’amuse en se concentrant
À distiller des mondes
Pour mettre un peu de variété
Dans son immensité…
Pour mettre de la joie
De la paix
Mais aussi de la guerre
Pour mettre du sel
Mais aussi du poivre
Du piment fort…
Et parfois aussi
À travers les tempêtes de pensées
Qu’elle génère
La présence s’invente
Des psychodrames
Pour se divertir…
Fait exploser ses propres étoiles
Souffle de nouvelles galaxies
Jusqu’à l’infini…
L’infini
Que la conscience-présence
S’est concocté
Pour mettre de la grandeur
Du mystère
Et du bruit
Dans le grand silence
De son âme…
Le Grand Silence amoureux
Dans lequel la Présence se repose
Entre deux poses
Entre deux pôles
Les deux pôles de la dualité
Qu’elle s’applique à produire
Pour l’amusement de ses propres personnages
Que nous sommes toutes et tous…
Divisés entre le bien et le mal
Le vrai et le faux
Le logique et l’absurde
La vie et la mort…
Le Grand Silence amoureux
Le Grand Amour silencieux
Que nous sommes tous et toutes
Chers frères et chères sœurs
De la Présence…
Au bout de la vie
Au bout de la mort
Au bout de l’amour
Au bout de l’infini
Au bout du bout de tout
Il ne reste plus qu’à réaliser
Que le temps n’a jamais existé…
Ni le bien, ni le mal
Ni le vrai, ni le faux…
Que nous ne faisons rien
Que l’on s’en fait pour rien
Que nous pouvons
À chaque instant
Laisser tomber toutes nos cathédrales
Mentales
Humaines
Et simplement laisser la Vie
Laisser la Présence
Laisser l’Amour
Faire ce qu’elle a à faire
Et qu’elle fera de toute façon…
Tout laisser tomber
Et mourir
Dans la paix et l’amour
De l’instant…
____________________
© Claude Leclerc | Claude Vismaya Leclerc
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
