Amour de soi | Mieux-être

Margaret FISHBACK POWERS | Je fis un rêve.

Image par Leonardo Valente de Pixabay

Extraits de
« Des pas dans le sable »

Éditions Empreinte Temps Présent (1999)

Une nuit, je fis un rêve:
Je marchais sur la plage avec mon Seigneur,
Sur le ciel noir, des épisodes de ma vie furent projetés,
Comme sur un immense écran.
Et sur le sable je voyais à chaque fois, deux traces de pas:
Les miens et ceux de mon Seigneur.

Après la dernière scène de ma vie, je me retournai.
Je fus surpris de voir par endroits
Les traces d’une seule personne.
Je me rendis compte
Que je traversais alors les moments les plus difficiles de ma vie.

Inquiète, je demandai au Seigneur:
« Le jour où j’ai décidé de te suivre
Tu m’as dit que tu marcherais toujours avec moi.
Mais je découvre maintenant
Qu’aux pires moments de ma vie
Il n’y a les empreintes que d’une seule personne.
Pourquoi m’as tu abandonnée
Lorsque j’avais le plus besoin de toi? »

Il me répondit:

« Mon enfant chérie, je t’aime
Et je ne t’abandonnerai jamais, jamais, jamais.
Surtout pas lorsque tu passes par l’épreuve.
Là où une seule personne a marqué le sable de ses pas,
C’était moi qui te portais
. »

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© Margaret Fishback Powers | Footprints in the Sand Poem
FOOTPRINTS IN THE SAND (1964)¹

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¹ La surprenante histoire d’un texte qui a fait incognito le tour du monde: Le 10 octobre 1964, Margaret et Paul, son fiancé, se promènent longuement au bord de l’Echo Lake. À certains moments, il la prend dans ses bras, ne laissant qu’une trace de pas sur le sable. Le soir Margaret refit en prière cette marche en présence du Seigneur. Elle écrivit le poème et le montra à Paul le lendemain qui en fit lecture à un groupe de jeunes en week-end de réflexion: ce furent les premières photocopies du texte. En 1980, lors d’un déménagement, tous les manuscrits des poèmes de Margaret furent volés. Le texte va très vite faire le tour du monde sous d’autres signatures (en France il est attribué à « Adémar de Barros », poète brésilien, ou marqué « anonyme »).

En 1989, Paul est hospitalisé en urgence au service des soins intensifs; l’infirmière lui dit: « Je pense que si je vous lisais le petit poème que j’ai dans la poche, cela vous ferait du bien ». Elle le lut doucement: « Une nuit, je fis un rêve… ». Et elle ajouta: « J’ignore qui en est l’auteur ». Paul balbutia faiblement: « Moi je le sais… c’est ma femme! »

Pendant des années Margaret souffrit de voir son poème vendu sous d’autres noms, sans pouvoir justifier sa véritable origine. Elle se souvint qu’elle l’avait recopié en 1964 sur son album de mariage et le fit reconnaître. Mais, en tant que chrétienne elle refusa toutes poursuites judiciaires, heureuse de constater que son petit poème devenait un instrument de bénédiction à travers le monde.

Margaret Fishback Powers. Canada 10 octobre 1964, avec pour titre original: « Je fis un rêve ». Source | delasalle.qc.ca.

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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