
Extraits de
Conte 19
« Satsang Europe »
De plus en plus, je me délecte et me réjouis de l’inutile,
de choses auparavant jugées sans importance,
de choses gratuites ou futiles, voire même « idiotes ».
Je me réjouis de petits riens, tout petits riens,
où je trouve toute délectation…
Délectation, plaisir, sourire et joie de tendre innocence,
de joie fleurissant sans nom ni raison apparente.
C’est là, palpitant, sourdant de toutes choses.
Irradiante immanence en la nature même de l’être,
qui ne dépend de rien.
Pas même de l’environnement… En soi…
Ce n’est pas un état, c’est une grâce, une bénédiction,
c’est la vie elle-même étant, s’éprouvant,
se savourant, se réjouissant en toutes ses formes et expressions,
fussent-elles impressions muettes, non verbales, non matérielles….
C’est l’énergie même, gisante et agissante en tout,
c’est la force d’action, la vertu, même si virtuelle de la vie,
c’est le mérite même de la vie, l’héritage de sa vitalité propre,
c’est elle qui se reconnaît et se meut, s’émeut, s’insinue,
semence, croissance, mouvance, errance, réjouissance infinie…
C’est parfaitement inutile, cela ne sert à rien,
et c’est pour ça que ça n’a pas de prix!
que c’est le très précieux don,
que c’est beau et que c’est libre…
Rien ne peut l’enfermer, cela contient déjà tout,
et nous sommes cela même,
et je m’en réjouis avec vous…
c’est l’ En Vie!
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© Charles Coutarel | Charles Coutarel Sattoji
L’INUTILE – CONTE 19
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
