Le corps étant le Temple de l’Esprit, aucune voie spirituelle adaptée à notre temps ne peut l’ignorer, le renier ou le reléguer au rang d’impur, d’insignifiant ou encore d’illusoire. Car à partir du moment où nous sommes incarnés sur terre, celui-ci est notre véhicule, notre « Maison », et peut donc devenir notre Temple Sacré.
Il est l’outil à travers lequel, en tant qu’Âme, nous pouvons expérimenter et manifester qui nous sommes dans le monde. Lorsque nous l’habitons véritablement, notre corps est un extraordinaire guide, un pendule infaillible qui nous permet de discerner ce qui, pour nous, est juste de ce qui ne l’est pas.
Par ses maux et maladies (« mal a dit »), il nous rappelle à l’ordre lorsque nous nous « égarons » et que nous nous éloignons un peu trop longtemps de la voie de notre Âme…
Notre corps nous accompagne fidèlement jusqu’à ce que l’Âme décide que son œuvre est accomplie, ou qu’au contraire elle ne puisse plus avancer au sein de ce dernier…
Dans « l’infiniment petit », notre corps renferme une immense richesse. En effet, il semblerait qu’au cœur de notre ADN quantique, communément appelé « ADN poubelle », se cachent nos potentiels multidimensionnels, c’est à dire la reliance aux dons, à la sagesse et aux capacités développées dans d’autres vies ou dimensions parallèles.
C’est ainsi que l’on trouve certains enfants de 3 ou 4 ans capables de jouer du piano comme des virtuoses, sans avoir jamais pris un seul cours. Ce phénomène se rencontre dans de nombreux autres domaines artistiques: la Peinture, l’Écriture, la Danse, les Arts-Martiaux, la Guérison, etc.
Cependant, notre corps est également porteur de mémoires, qui bien souvent empêchent l’Âme et ses potentiels de véritablement s’incarner. En effet, au sein de nos cellules ce cache l’empreinte vibratoire de certains traumatismes non résolus (vie présente ou passée).
Tels des « gardiens » aguerris, ces mémoires s’activent et réagissent lorsque se présentent dans notre vie des conditions similaires à celles dudit trauma. Une fois réveillées, elles envoient l’alerte, sous forme d’impulsions électriques à nos muscles profonds, qui en réponse se crispent, et de ce fait empêchent l’Esprit de circuler librement dans le corps.
Même si ce mécanisme archaïque se montre parfois bien utile, la plupart du temps il représente un véritable frein à la réalisation des potentiels de notre Âme, au développement de relations harmonieuses, ainsi qu’à l’expression fluide et spontanée de la Vie et de l’Amour que nous sommes en vérité.
C’est pour cette raison que nombre d’entre nous avons du mal à rester ancrés dans notre corps physique et avons inconsciemment tendance à nous « percher » ou bien à nous décentrer, en raison de l’inconfort causé par tant de crispations.
Il est donc essentiel, à tout Être engagé sur un chemin de réalisation spirituelle, de commencer, par les pratiques corporelles appropriées – telles ques Le Longo (Danse Initiatique d’Ancrage), le Yoga ou d’autres techniques de cet ordre – à fluidifier ces crispations et à progressivement nettoyer les murs, le sol et le plafond de sa « Maison » (corps).
Plus notre corps se libère et plus il devient ce « Temple Sacré », cette coupe offerte au Divin, lui permettant ainsi d’agir à travers nous sans entraves.
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© Carol Salter | semencesdetoiles.com
LE CORPS CE TEMPLE SACRÉ (2016)
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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