Amour de soi | Mieux-être

Thierry DESBONNETS: Tous les malheurs sont à accueillir.

Photo par Wassim Chouak sur Unsplash

Publication de Thierry Desbonnets

22 novembre 2022

Ce n’est pas ce que tu fais du bonheur qui est le plus important, mais ce que tu parviens à faire du malheur.

Je ne connais en effet pas d’homme sans malheur, ni homme, ni femme sans aucune souffrance, ni aucune larme. Je n’imagine même pas qu’aucun d’entre nous ai pu être totalement préservé de la peur, de la condamnation, de la séparation, du désamour ou de la violence. C’est quasi inconcevable qu’un être n’ait jamais été victime de quelques injustices qui l’ont meurtris et révoltés à lui en faire perdre et la raison et parfois jusqu’au goût de vivre.

Je ne saurais d’ailleurs donner aucun ordre de valeur, aucun classement au malheur. Il n’a jamais de mesure objective. Il est subjectif, sujet à notre interprétation de son sens et de son importance, souvent incomparable d’une personne à l’autre, ce qui fait que nul ne peut être juge du malheur des autres.

C’est bien plutôt ta capacité à être là, face au malheur, pris dans ses filets, et à lui répondre qui va déterminer l’homme ou la femme que tu es.

Es-tu de ceux qui s’y soumettent, pour eux ou pour autrui, fataliste ou épuisé devant son acharnement à vouloir nous détruire, comme un monstre sans cœur ni pitié, étranger à notre intimité? Es-tu de ceux s’y opposent de toute leur force? Es-tu de ceux qui le connaissent si intimement qu’il le reconnaissent à coup sûr chez les autres? Es-tu des ces généreux qui feraient tout pour permettre aux autres de mieux y résister, quand bien même ils en auraient amèrement souffert ou de ceux qui professent qu’il est toujours, quoi qu’on fasse, victorieux et qu’il est vain de le combattre?

Refuser le malheur est somme toute impossible car il trouve toujours une brèche par où s’infiltrer et abattre nombre de nos défenses. Il ne s’agit donc pas de cela dans la réponse à lui opposer: on ne refuse pas le malheur, on refuse sa domination. On refuse qu’il fasse autant de mal à tous et à chacun.

Très souvent, les empathes ont eu plus que leur lot de douleur. Ils sont si sensibles à sa morsure qu’au plus profond de leur être, il ne veulent lui laisser la victoire, et encore moins sur les autres que sur ce que eux ont éprouvé. Au contraire de méconnaître la fragilité des choses et des êtres, à l’inverse d’une soumission défaite à son emprise, tous les malheurs sont à accueillir comme des blessures profondes dont il convient de prendre soin.

C’est ce que tu parviens à faire du malheur qui détermine quel toi et quel autre tu es…

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© Thierry Desbonnets | Bouts d’zen
TOUS LES MALHEURS SONT À ACCUEILLIR (2022)

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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