Extraits de « Grandir en humanité »
Éditions Fides (2018)
Préface de Frédéric Lenoir
La mort est la plus radicale de toutes ces limites que tu peux rencontrer sur ton chemin. Il te faut accepter de vivre avec cette triste réalité. En sa dimension positive, elle éclaire le sens de ta vie. Elle te rappelle que chaque instant est désormais précieux et que tu es appelé à donner à tes actions une gravité et un sens important.
Par un étrange paradoxe, on peut affirmer qu’apprendre à mourir, c’est en même temps apprendre à vivre et qu’apprendre à vivre, c’est nécessairement apprendre à mourir. Les vieilles sagesses nous rappellent justement, qu’être sage, c’est accepter de se détacher de son corps, de se libérer de son amour-propre et de purifier son désir profond.
Rappelle-toi que tu n’es qu’un acteur, en ce rôle que l’Auteur dramatique a voulu te donner: court, s’il a prévu qu’il soit court: long, s’il a prévu qu’il soit long. Alors tu es invité à partir sans regrets et avec ce sentiment d’avoir accompli la tâche qui t’était impartie. En ta mort, tu emporteras ce message: voici ce que j’ai appris et accompli en ma vie sur terre.
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© Jean Proulx | La Maison des Leaders
GRANDIR EN HUMANITÉ (2018)
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
Andree Boulay Blogue 