Amour de soi | Mieux-être

Erma BOMBECK | Si la vie m’était offerte une seconde fois.

Photo par Darius Bashar sur Unsplash

If I Had My Life to Live Over

Traduction libre

Je serais restée au lit quand j’étais malade, au lieu de prétendre que la terre cesserait de tourner si je manquais une journée de travail.

J’aurais allumé la bougie rose sculptée en forme de rose avant qu’elle ne fonde dans le placard.

J’aurais parlé moins et écouté davantage.

J’aurais invité des amis à dîner même si la moquette était tachée ou le canapé défraîchi.

J’aurais mangé du pop-corn dans le « beau » salon et je me serais moins inquiétée de la saleté quand quelqu’un voulait allumer un feu dans la cheminée.

J’aurais pris le temps d’écouter mon grand-père raconter ses souvenirs de jeunesse.

J’aurais davantage partagé les responsabilités familiales assumées par mon mari.

Je n’aurais jamais insisté pour que les vitres de la voiture soient fermées, un jour d’été, parce que je venais de me faire coiffer et vaporiser les cheveux.

Je me serais allongée dans l’herbe, quitte à en garder les traces.

J’aurais moins pleuré et ri en regardant la télévision, et davantage en regardant la vie.

Je n’aurais jamais rien acheté simplement parce que c’était pratique, que cela ne se salissait pas ou que cela était garanti à vie.

Plutôt que de compter les longs jours de mes grossesses, j’aurais chéri chaque instant et réalisé que la merveille qui grandissait en moi était la seule chance dans ma vie d’aider Dieu à accomplir un miracle.

Lorsque mes enfants m’embrassaient avec fougue, je ne leur aurais jamais dit: « Plus tard. Allez vous laver les mains pour le dîner », et il y aurait eu davantage de « Je t’aime », davantage de « Je suis désolée ».

Mais surtout, si la vie m’était offerte une seconde fois, je profiterais de chaque minute… je la regarderais et la verrais vraiment… je la vivrais… et je ne la rendrais jamais.

Nous devons cesser de nous inquiéter pour des détails insignifiants. Nous ne devons pas nous préoccuper de savoir qui ne nous apprécie pas, qui possède davantage ou qui fait quoi. Au contraire, nous devons cesser de courir après ce qui nous échappe, pour mieux embrasser ceux qui nous aiment déjà.

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© Erma Bombeck | Wikipédia
IF I HAD MY LIFE TO LIVE OVER (1979)

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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