
Ginette Forget,
26 octobre 2023
Artiste de la Présence
L’humain aime jouer le jeu de la vie. Tellement qu’il en arrive à se prendre pour la personne qui fait cela. Intellectuellement, il aime avoir raison, parler, prouver. Il s’emprisonne malgré lui dans ce personnage, dans ce rôle.
Il voit cela, mais ne sait plus comment s’en sortir. Alors le besoin de prouver son point de vue devient une défense, un masque. Arrive le besoin de s’affirmer, de démontrer, de se valoriser. Et plus cela s’installe, plus l’étau se resserre.
Un jour, il n’en peut plus de se battre, il suffoque. La sensation de ne plus pouvoir s’en sortir devient intolérable. Il ne sait même plus pourquoi il se bat, quelles sont ses convictions. Il se juge, juge les autres, il en veut à la terre entière et il s’écroule…
Momentanément, le rêve se dissout, le scénario ressemble à une fiction. A-t-il vraiment existé? Est-ce vrai? Tout est remis en question… et tant mieux. Ce jour est béni, une brèche s’ouvre sur la réalité.
Une lumière peut alors s’infiltrer et éclairer l’étincelle du vivant. L’espace d’un instant, cette lueur est comme un soulagement. Une mémoire… une sensation de « connu » apparaît. Un souvenir qui semble venir de l’enfance… même de plus loin.
ICI dans l’instant, seulement dans l’instant, tout est lâché. De ce silence, le monde de la dualité disparaît… Dans la seule réalité qui soit, l’instant. L’Unité apparaît.
Et cela se répète encore et encore… jusqu’à ce que cela soit VU. Que de ces allers-retours apparaît l’évidence même du film. Et le rêveur voit qu’il rêve et qu’il n’est pas le rêve. Il s’éveille alors à la réalité, à la vastitude du vivant.
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© Ginette Forget | ginetteforget.com
LA VASTITUDE DU VIVANT (2023)
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
