
«J’aimerais tant pouvoir une fois m’abandonner complètement dans les bras de quelqu’un qui me soutient de sa force aimante: cela me permettrait de goûter une fois la détente complète de tout mon être… Mais je n’ai jamais trouvé ces bras-là…» me dit-elle, les yeux emplis de la tristesse d’une vie en laquelle son aspiration n’a jamais pu se vivre.
Avec douceur, je lui dis qu’il est possible qu’elle se dépose dans les bras du Vivant, si aucun être ne peut lui offrir les siens.
Elle me demande alors: «Mais où sont-ils ?»
Comme elle, d’autres interrogent: «Où sont les bras du Vivant?» demande celle qui n’a jamais reçu le tendre soutien de la mère. «Où sont les bras du Vivant?» demande celui qui n’a jamais reçu la force soutenante du père. «Où sont les bras du Vivant?» demande celle qui n’a jamais reçu le regard aimant de son compagnon. «Où sont les bras du Vivant?» demande celui qui n’a jamais reçu l’accueil bienveillant de sa compagne.
Moi-même, j’ai longtemps cru que je ne pouvais me laisser aller, m’abandonner, parce que je ne trouvais pas en face de moi, celui ou celle qui avait la force, l’amour, la capacité, de me tenir, de me soutenir, de me contenir, de m’offrir cet espace où je pourrais en toute sécurité, me poser, me déposer, me reposer, enfin…
Puis, un jour, allongée sur le sol, dans un champ, regardant le ciel, j’ai vu passer toutes mes pensées, et j’ai choisi, juste là, de lâcher toute idée que je dois faire, je dois gérer, je dois porter, je dois tenir bon…
À l’instant même de tout mon corps, de tout mon coeur, de tout mon être, je me suis laissée aller, je me suis abandonnée sur le sol… De chaque fibre de mes muscles, de chaque cellule de mon corps, je me suis donnée le droit de ne plus me soutenir moi-même, de ne plus rien porter de moi…
Là, pour la première fois de ma vie, j’ai senti les bras du Vivant qui m’entouraient, qui me portaient, me soutenaient, me câlinaient et j’ai entendu la voix du Vivant qui murmurait à mon oreille: «Tu ne peux sentir mon soutien que lorsque tu cesses de te tenir. Tu ne peux sentir que je te porte que lorsque tu cesses de vouloir porter. Tu ne peux sentir que je t’entoure que lorsque tu cesses de me chercher ailleurs qu’en la sensation globale de tout ton corps. Je suis toujours là. Tu es toujours dans mes bras. Depuis toujours. Pour toujours. Pour un instant, perçois-le…»
Puisse ce jour permettre à chacun-e de goûter, pour un instant, la détente de se déposer dans les bras du Vivant…
Issâ PADOVANI aucoeurduvivant.com
SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @francois.thiboutot
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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