On croit que l’accumulation d’expériences, de connaissances, de projets, de biens matériels et d’amis virtuels, symbolise une vie « réussie ».
Nous sommes si fortement conditionnés par ces notions de productivité et de performance que dès qu’on pense à s’arrêter on craint que la terre cesse de tourner. Ou pire encore que nous serons oubliés, mis de côté.
Dans un monde comme le nôtre, cesser de s’agiter physiquement et de faire du « bruit » mentalement, n’est facile pour personne, mais…
Quand le travail l’emporte continuellement sur le repos, le bruit sur le silence, la quantité sur la qualité, la promotion de soi sur la réflexion sur soi, nos existences se vident de sens.
Quand on ne sait plus apprécier quelques jours de repos, quelques heures de silence, de solitude ou de quiétude, le temps n’est-il pas venu de nous questionner?
Si on aime sa vie, ne pensez-vous pas qu’on doit l’aimer suffisamment pour prendre un peu de temps pour en profiter?
À méditer, avec ou sans silence.
____________________
© Nicole Bordeleau | nicolebordeleau.com
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
Andree Boulay Blogue 