Vous êtes éveillé.
Vous êtes sensible.
Vous ressentez tout.
Parfois, vous souhaiteriez ne pas tout ressentir.
Mais vous ressentez quand même.
Vous ressentez les profondeurs de la solitude.
Les sommets de la joie.
Parfois, vous vous dites que c'est trop.
Parfois, vous rêvez de vous endormir.
Être aussi près de la vie et de la mort, aussi près de soi-même, ce n'est pas rien.
Mais alors, vous réalisez que si vous engourdissez la douleur, vous engourdirez aussi la joie.
Et vous refusez de vous laisser insensibiliser comme les autres.
Alors vous marchez, le cœur à vif, toute la journée, tous les jours... chaque putain de jour.
Les grands chagrins vous traversent.
La béatitude surgit comme une cascade.
Impossible d'éteindre quoi que ce soit.
Impossible de courir.
(Où pourriez-vous courir? Il n'y a que vous.)
Vous, et votre cœur à vif, brisé et ouvert.
Vous, et le frisson mais aussi la peur d'être en vie un jour de plus.
Un autre jour entier!
Vous, sensible au moindre petit battement d'aile de l'expérience.
À la brise sur votre visage.
Au verre fissuré de la vieille fenêtre.
À la toile d'araignée dans la pénombre.
À la contraction et à l'expansion de chacune de vos respirations sacrées.
Sensible au matin qui se transforme en après-midi.
À un secret ou une promesse respectés ou non.
À la chute brutale de tout plan face à l'éclat du Mystère.
Oui, vous accepterez cette intensité.
Oui, vous vous engagerez dans cette vie.
Bien sûr, vous suivrez ce chemin.
Même si souvent vous en doutez.
Car il n'y a pas d'autre chemin que vous puissiez emprunter.
Vous ressentez tout.
Vous êtes sensible.
Vous êtes éveillé.
Et notre monde bruyant a besoin de vous,
plus que jamais.
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
🌹 A n d r e e B o u l a y B l o g u e 🌹 Un blogue dédié à l’amour de soi