Amour de soi | Mieux-être

Thierry DESBONNETS: Un drôle de zèbre.

Photo par Hans Veth sur Unsplash

J’aurais dû être un magnifique cheval blanc, un de ces majestueux purs-sang arabes sur lesquels on se retourne à leur passage, fins, racés, altiers. J’aurais voulu l’être dans ma vie professionnelle, leader charismatique, enchaînant succès sur succès aussi continûment et simplement que d’autres seulement respirent. J’aurais été un seigneur, plus malin et plus vif que les autres, avec un flair infaillible pour choisir mes batailles et mes troupes pour voler de victoires en victoires.

Je suis pourtant bien plus près d’un âne, plutôt une bête de somme qu’une bête de course, rien n’avançant au galop, mais au mieux au tout petit trot, quand ce n’est pas obstinément à l’arrêt, rechignant à avancer, ne serait-ce que d’un pouce. Les soirs où je rentre, fatigué par ce qui me semble alors mon incompétence, voilà comment je me sens directeur. Là où tout devrait être immaculé, tout ressort complètement raturé.

Sans doute suis-je alors un drôle de zèbre, un poil exotique, par trop poétique et pas assez pragmatique pour être efficace et sans affect. Il va bien falloir que je l’accepte tel quel. Peut être aussi dois je me demander si je veux continuer à participer à un tel zoo ou si je ne veux pas rejoindre un milieu plus naturel. Quel case dois-je biffer?

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© Thierry Desbonnets | Tydé – poétosophe
Source | Facebook

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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