Amour de soi | Mieux-être

Thierry DESBONNETS: Offrez des fleurs symboliques chaque jour.

Image par Alice Bitencourt de Pixabay

Je déteste ces calendriers qui me disent quand je dois aimer: quand je dois aimer mon amoureuse, quand je dois aimer ma mère, mon père, ma grand-mère, quand je dois aimer le travail, la paix, mon pays, mes voisins…

Je ne les déteste pas parce qu’il n’y a rien là à fêter, je les déteste de faire croire qu’il y a un jour spécial pour faire ça, un seul jour par an, comme si il y avait 364 jours de trop dans l’année pour y penser. Je veux que tous mes jours soient occupés à ces fêtes, occupés à célébrer la vie, l’amour, les relations qui nous construisent, la mémoire du peuple humain dans ses souffrances et ses libérations, ça, oui, tous les jours. Mais pas dans l’obligation (d’achat), pas dans l’injonction calendaire, pas de la même façon que tout le monde, dans le même restaurant, avec les mêmes fleurs, le même parfum, le même décorum de fête foraine.

Je n’aime pas plus mon amoureuse aujourd’hui qu’au jour de la fête nationale ou qu’aucun autre jour de l’année, je peux aimer ma mère, même partie dans cette ailleurs où elle n’est plus que dans mon cœur, n’importe quel jour de ma vie. On ne nous demande pas de n’aimer qu’à jour fixe. On nous rappelle juste de ne pas oublier de le faire et d’en faire une fête.

Alors aujourd’hui, à la Saint Valentin, je veux rappeler aux amoureux qu’il y a 365 jours par an, 365 occasions de faire la fête à votre amour. N’en manquez pas une seule, de 365 façons différentes au moins chaque jour. Offrez-vous des fleurs tous les jours, mais surtout ne vous obligez pas à ce que ces fleurs soient des fleurs, et encore moins des fleurs coupées, arrachées à la vie, non offrez des fleurs symboliques chaque jour, différentes, aussi variées que possibles, tantôt une petite pâquerette symbolique, cueillie là, par hasard, sans préméditation, tantôt un gros bouquet composé de mille gestes tendres assemblés.

Ne laissez jamais un calendrier vous contraindre, laissez chaque jour le faire. Nous ne savons jamais combien de jours et de nuits nous avons pour le faire.

____________________

© Thierry Desbonnets | Tydé – poétosophe
Source | Facebook

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.