Amour de soi | Mieux-être

Cyrielle SOARES: Les vieilles âmes.

Photo de Abel Kayode provenant de Pexels

Extraits de
Et si l’amour était un rêve

Autoédition (2023)

On les appelle les pleurnicheurs, les émotifs, les penseurs.

Je suis hyper sensible.
Tout me touche, m’atteint, m’émeut, me submerge, me gonfle.

J’ai mal pour moi, pour l’autre.
Je ressens.
Je pleure pour un rien, je ris facilement.
Je sens les odeurs, les âmes, la tristesse.
Je n’ai aucune limite à ressentir.
Je m’énerve plus facilement,
Je suis à fleur de mots, de peaux, de beaux.

Je suis une hypersensible.

Je suis différente.
Remplie de poésie.
Quelque chose danse en moi.
Une lumière me rend bizzare, intouchable, indomptable.
J’en demande toujours trop.
Je parle pour ne rien dire, parce ce qu’il a toujours quelque chose à en dire.

On les appelle les marginaux, les fous, les extra humains.

Je suis une écorchée, une abîmée, une blessée de vie.
Je suis empathe.
Je décèle ce qu’on ne me dit pas,
Je tire les vers du nez.
Je respecte le silence, car je le parle couramment.

Je suis ainsi.
Un peu cabossée, tendre, et émotive.

J’ai un orage qui gronde, et un arc en ciel qui brille.
Je ressens plus fort, tout ce qui effleure l’autre.
Je peux perdre pied.
Plus vite, plus violemment que quelqu’un d’une sensibilité normale.
La mienne n’est jamais banale.

J’ai une petite boule qui bouge en moi.
Qui se coince dans ma gorge, fait mal à mes yeux, ou fout le feu dans mon ventre.
Je peux ressentir très fort, m’envoler très haut et redescendre brutalement.
Je peux éclater en sanglot, et rire aux éclats pour quelque chose qui me fait peur, vibrer, ou vivre.

Je vis toujours accroché à ma boule d’émotion.
Elle ne saute pas aux yeux des autres, mais prend toute la place en moi.
C’était ma fragilité, j’en ai fait ma force.
C’est mon démon que j’aime, mon diable au corps.

Mon cœur qui bat n’est pas un muscle chez moi,
C’est un lieu d’immersion, de rendez vous, de petites morts et de profondeurs inégalées.

Et celui qui peut me comprendre, alors seulement celui là, peut m’aimer.

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© Cyrielle Soares | La dame aux bons mots

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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