Extraits de la vidéo
11 mars 2018
« ¨ÇA¨ ne s’explique pas… ¨ÇA¨ se vit! »
Se souvenir symboliquement de:
« Qu’est-ce qui veut se vivre en moi? »
« Qu’est-ce qui est là? »
« Qu’est-ce qui fait que je me lève le matin? »
Qu’est ce qui fait que ÇA joue de la guitare, ÇA chante, ÇA écrit des poèmes? Que ÇA fasse des films, que ÇA aille au travail, faire n’importe quoi?
Que je fasse n’importe quoi, ça n’a aucune importance.
Il n’y a pas ÇA puis autre chose. Il y a ÇA qui fait la vaisselle, ÇA qui beurre ses toasts, ÇA qui part en voyage. Il y a ÇA qui a mal au ventre, parfois. ÇA qui est fatigué, ÇA qui a parfois mal au dos. Il y a ÇA qui se raconte un peu des histoires, puis c’est « Ah bon, tu te racontes une histoire? Ah bon… Quand tu auras fini, tu me le diras »…
Puis, ÇA revient…
Et ce chemin là se fait de plus en plus facilement…
ÇA retrouve son chemin plus vite.
Ces réunions vont continuer de se faire tant que ça va être simple comme ça, parce qu’on se souvient ensemble de Qui nous sommes.
Il n’y a pas de vie privée, puis de vie publique. Il n’y a pas de vie de travail, puis de vie intime. Il n’y pas ÇA, puis ÇA. Cela ne se peut pas. Il y a la vie tout le temps.
J’aime ça en résidence, parce qu’on vit ça tout le temps. On se lève le matin ensemble. Tu sais, on est en pyjama le matin. Puis, on se couche ensemble…
RIRES…
Il va y avoir plein de monde dans les ateliers en résidence!… Mais ne vous inquiétez pas, on ne manque jamais rien!…
Ah, c’est drôle!
Pour moi, c’est important de passer de la théorie à la pratique, de vivre ÇA, pas de le mentaliser, pas d’essayer de l’expliquer. Je ne suis pas une pro moi pour trouver de super mots, mais je suis devenue une pro pour laisser venir les mots qui viennent.
C’est devenu tellement évident pour moi que je ne sais plus expliquer avec des mots comment y aller. Alors, imprégnez-vous de l’énergie plutôt que des paroles. Ce n’est pas facile de mettre des mots pour expliquer ce qui n’a plus de mots. On essaye de mentaliser, et je vois bien toutes ces explications qui essayent d’arriver pour expliquer ÇA, mais ÇA ne s’explique pas… ÇA se vit.
Quand tu vis à partir de ÇA, tu le sais parce que tu ne te poses plus la question de savoir si tu es dedans ou pas. Il n’y a pas cette question là. Il y a Ça qui se vit. C’est aussi simple que de tartiner tes toasts le matin.
On va prendre un moment pour se poser… Se rappeler que ce n’est pas dehors que ça se passe, c’est en Soi.
Qu’est-ce qu’il se passe en vous en ce moment?
Trouvez cet espace qui est là… Quel qu’il soit…
Si ce n’est pas tranquille, allez avec la non tranquillité, quelle qu’elle soit.
Vous dites un grand Oui, vous l’embrassez, vous l’aimez.
Prenez le temps de sentir cette pulsion de vie en vous… Ou cette non pulsion de vie en vous… On ne cherche rien, on observe. On reste là, avec ce qui est là.
Comment ÇA se passe?
Quel que soit le « Comment ÇA se passe », c’est vu, c’est écouté, c’est embrassé. Il n’y a plus d’objectif, il n’y a plus rien à atteindre. Il y a Ici-Maintenant, cette seule réalité qui soit. Les fesses sur la chaise.
Observez: Qu’est-ce que ÇA fait en vous quand vous entendez ça?
Ici… Les fesses sur la chaise.
Il n’y a rien à atteindre, tout est déjà là.
On est assit dessus. Rien d’autre.
Tout est déjà là.
Ce n’est pas un concept: « Tout est déjà là ». C’est l’évidence que la vie me traverse entièrement, que je le sente ou pas, que je le veuille ou pas, elle est là. On se laisse être traversé par ÇA, baigner dans ÇA.
Respirer…
Ressentir…
Rester là…
Quel que soit « Ce qui est là »…
C’est beau d’entendre la pluie.
Merci à vous de vous occuper de vous.
Merci à nous de nous occuper de nous.
C’est ça rentrer à la maison.
Ça goûte bon, n’est-ce pas?
Oui…
La force de la douceur, ça fait ça.
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© Ginette Forget, Artiste de la Présence | GinetteForget.com
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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