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FRED LaMOTTE : JE VEUX JUSTE CHANTER SUR L’IMMENSITÉ DE CE QUE JE NE SAIS PAS — @transparenceducoeur

Image par StockSnap de Pixabay

Dépenser des milliers de dollars pour l’illumination dans un Ashram de Dégustation de Vin Tantrique ? Faire du flow-yoga avancé dans une station balnéaire de Bali ? Une retraite Advaita dans une villa toscane ? Lors de l’atelier de ce samedi, l’enseignant spirituel nous apprendra qu’il n’y a pas d’enseignement et que personne n’est là pour enseigner. Le prix du cours de 1200 $ comprend un smoothie vert gratuit.

Non merci. Je dois devenir paresseux. J’ai perdu mon envie de destinations spirituelles exotiques. Je veux juste me promener dans les bois maintenant, au-delà de ma clôture délabrée, en écoutant les gouttes de pluie sur les fougères… Pas de dakinis sculptés à l’entrée de ma grotte mentale, pas de runes tibétaines sur les murs de calcaire de mon vide, pas d’échos de discours sur le dharma à la vanille par un type nommé Levine et qui maintenant se fait appeler Ananda.

Je suppose que je me fais vieux. Je veux juste chanter sur l’immensité de ce que je ne connais pas. Je veux ouvrir l’œil – pas l’œil de mon front mais l’œil de ma semelle calleuse, pressant la terre glaise d’un baiser de pieds nus. De l’endroit où je me trouve sur la terre qui tourne lentement, je peux voir que cette roue ne roule nulle part. « Ici » est déjà « là » et aucune intimité n’est plus douce que ma propre inhalation.

Je veux marcher plus doucement sur la planète, en soupirant et appeler cela une prière. Et je ne transformerai pas la gratitude en une technique, car la gratitude, c’est simplement moi, en train de respirer. Moi, honorant les cèdres à barbe blanche qui sont de très grands gourous donnant gratuitement leur enseignement inestimable : un silence brumeux et vert.

Les racines de leur lignée truffière descendent en terre jusqu’au premier moment de la création, empêtrées dans les champignons du vide, près de la fontaine d’émerveillement qui jaillit du centre de chaque Maintenant.

À minuit, de silencieuses ailes de hibou tranchent dans la gloire de la nuit, couteaux lumineux de l’Inconnaissable. La lumière des étoiles s’échappe de la blessure, et je suis éveillé. Je suis trois fois éveillé – ici, là, et dans chaque particule de poussière. Le hurlement des coyotes sera ma chanson.

Fred LaMotte
Uradiance

SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @transparenceducoeur

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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© 2019 – 2023 Andree Boulay Blogue – Tous droits réservés

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