
Je suis un parent pour moi-même: Je peux me tenir devant moi, le petit moi à l’abri derrière et il est hors de question qu’on lui fasse encore croire qu’il devrait s’améliorer ou devenir autre chose que ce qu’il est. Je ne laisserai quiconque laisser croire au petit que je suis qu’il est un problème à résoudre.
L’idée n’est pas de ne jamais se remettre en cause ni de devenir un bloc de certitudes. Je reste ouvert à la découverte des multiples facettes dont je suis encore ignorant. Mais dans aucun cas, dans une démarche visant à tordre, corriger ou améliorer qui je suis, afin d’en faire une «bonne personne». Je ne suis pas une bonne personne, je suis un être humain.
L’humain n’est pas un problème à résoudre.
L’incongru de notre situation est la suivante: Imaginons qu’un arbre se prête à notre jeu de dupes en oubliant l’incroyable intelligence de la nature…
Il est là planté dans sa clairière un beau matin d’avril. Et il dit à un arbre à côté de lui : «Je ne sais pas ce que j’ai en ce moment mais je trouve que je n’ai pas assez de bourgeons. Je crois que je m’autosabote. Je dois avoir un blocage. Mais je connais quelqu’un qui va m’aider à être plus beau…» Quelques mois plus tard au cœur de l’été, se roulant dans son autosatisfaction: «Je me sens vraiment bien. J’ai beaucoup travaillé sur moi. Je sens que j’avance bien ces derniers temps…»
Vient l’automne, les feuilles tombent. Le voilà qui recommence: «Je sais pas ce que j’ai… J’ai l’impression que tout ce que je construis finit toujours par s’écrouler. Peut-être que je ne suis pas autorisé au bonheur… Je me sens pris dans une boucle… C’est toujours la même chose à cette période…»
Puis c’est l’hiver, la litanie reprend: «Je crois que quelque chose est mort en moi. Je suis fatigué. Je suis dans une forme de non-vie. Je voudrais juste exister. Je crois que je traverse la nuit noire de l’arbre. Je suis perdu…»
Enfin le printemps et notre arbre, de retour: «Je suis passé par une drôle de phase cet hiver. J’ai pris conscience de beaucoup de choses. J’ai pas mal de projets… J’espère cette fois que je ne vais pas me tromper.»
Nous ne sommes pas en vie. Nous sommes la vie. Si nous changeons, ce n’est pas grâce ou à cause de nous, c’est tout simplement parce que nous sommes la vie, que nous sommes soumis aux saisons, et comme toute la création que nous sommes soumis à la perfection de ce monde.
© Franck LOPVET | francklopvet.com
LIEN DE CETTE PUBLICATION: @transparenceducoeur
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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