
Extraits « Les annales akashiques… portail d’éternité. »
© Daniel Meurois | Editions Le Passe-Monde
Chapitre VIII.
Amis…
Voici sans autre commentaire ces lignes extraites de l’un de mes ouvrages. Elles devraient nous interpeller aujourd’hui.
Elles ne sont pas là pour l’intellect ni pour proposer une solution toute faite mais pour nous inviter à en construire une en nous par une volonté de lucidité pour… faire le ménage.
Daniel Meurois
« Je crois que le combat premier que nous menons, celui qui s’imprime sur l’Akasha – la matrice – de toutes nos mémoires, c’est le combat face à la Peur en tant que Principe.
Cette Peur originelle provient sans nul doute de notre coupure d’avec le Divin, de cette scission inévitable engendrée par le mouvement même de la Création. C’est la Peur inconsciente ou niée mais quasi-viscérale de ne pas être rappelé à cette Présence immanente qu’on appelle Dieu, de ne pas En retrouver le chemin, de ne jamais parvenir à La réintégrer.
C’est aussi la peur de ne pas mériter ce retour, d’être oublié, de ne plus être aimé. Une peur qui fait naître par réflexe le besoin d’être le premier, le plus beau, le meilleur, le plus fort, d’où la nécessité de combattre pour se valoriser… et sa conséquence immédiate : l’enfermement dans une infernale dynamique de dualité.
La peur, c’est nous face aux autres, face à ce monde dont on finit par s’exclure et face à la Présence divine dont il devient finalement plus pratique de croire qu’elle est un leurre. La peur, c’est aussi cette colère souffrante et contenue qui monte en nous lorsqu’après une infinité d’errances amnésiques nous commençons à admettre qu’il faudra bien qu’un jour nous nous souvenions.
Se souvenir de l’Oubli… c’est terrible ! Se réveiller alors qu’on était persuadé ne pas dormir, cela aussi c’est effrayant, n’est-ce pas?
Alors, où est la sortie puisque le Réveil signifie aussi la peur?
Je ne prétends certainement pas détenir la solution à un point d’interrogation d’une telle envergure. Y a-t-il d’ailleurs une solution en tant que telle? Je croirais plutôt qu’il existe un certain nombre de routes ou plutôt de pistes d’envol, parfois inattendues, permettant de s’extraire du fameux cercle vicieux.
En la matière, je ne saurais parler que de cette clef qui me semble être la mienne. Elle n’est certes pas un passepartout destiné à fuir cette dimension-ci et l’aveuglement qui la caractérise. Elle n’est sûrement pas non plus un remède anti-angoisse infaillible mais plutôt un coup de démarreur, un mouvement ou une attitude d’initialisation pour commencer à décoller vers autre chose.
Pour parler de clef, il me faut inventer un mot, le mot dé-mentaliser. À force de parcourir le monde, d’observer les individus et les peuples, il m’apparaît de plus en plus certain que l’attitude de séparativité et donc de dualité systémique qui entretient notre amnésie est en grande partie la résultante d’une surcharge de notre univers mental, une surcharge et aussi une mauvaise utilisation de celui-ci qui mène à un chaos intérieur.
Bien sûr, cela se constate à différents degrés selon les peuples mais, d’une manière générale, on peut dire que notre sphère mentale s’avère incapable de saisir l’instant présent en s’encombrant d’une infinité de choses qui lui interdisent de se centrer sur sa véritable fonction, celle d’avancer en construisant, c’est-à-dire en conscience.
Qui, dans notre monde, est réellement capable – ne serait-ce que l’espace d’une journée complète – de dépolluer son mental en ne regardant ni en arrière, vers tous les souvenirs et les regrets éventuels, ni en avant vers toutes les incertitudes, les hésitations et les peurs que cela présuppose souvent? Qui? Quelques rares Maîtres de Sagesse… Peut-être aussi quelques rares méditants plus ou moins en marge du monde et s’adonnant à des pratiques soutenues.
La vérité est que l’immense majorité des êtres humains sont envahis par un puissant vacarme intérieur et que c’est ce tohu-bohu qui leur interdit essentiellement l’accès au Souvenir. Il leur ferme la porte à la Manifestation de l’Esprit qui est à la racine même de leur être.
L’Oubli vient d’un trop-plein. À force de vivre dans l’obscurité, on en vient à ne plus se souvenir de ce qu’est la Lumière. De celle-ci il ne reste donc plus guère qu’une vague idée qui, peu à peu, se transforme en un simple principe philosophique.
Pour retrouver la mémoire de la Lumière, il faut alors avoir le courage de percer les murs de la cellule dans laquelle on se trouve bloqué… »
C’EST TOUT LE DÉFI DE CE QUE NOUS TRAVERSONS…
DANIEL MEUROIS | Daniel Meurois, Écrivain LA PEUR RACINE
SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @DanielMeurois
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