– Tu dois d’abord la reconnaître. La peur se déguise souvent en contrariété, en rigidité musculaire, en arrogance, en insouciance, en haine. Elle choisit toujours de nouveaux masques, s’amuse à porter des vêtements différents et à se moquer de nous. Notre tâche est de la démasquer, de la dénuder et de la regarder dans les yeux. C’est la seule façon de tomber amoureux d’elle.
– Tomber amoureux, maître?
– La peur est comme une déesse qui aime se cacher, elle veut être conquise, courtisée, saisie avec détermination. Si nous la fuyons, nous perdons l’occasion de la voir dans ses vêtements les plus beaux et les plus somptueux. Portés uniquement pour nous.
– Comment voir la peur comme ça?
– Chaque fois que tu sens un malaise en toi, cela signifie que la peur est venue te rendre visite: peur de faire, de changer, d’être toi-même jusqu’au bout. Visualise-la comme une femme d’un autre temps, échappée de je ne sais quelle prison pour venir à toi. Elle détient un message secret que toi seul peut déchiffrer. Tends la main, attrape le parchemin et lis le code. Que seul ton coeur peut comprendre…
– Je ne suis pas sûr de pouvoir le faire.
– Parce que tu ne veux pas regarder à l’intérieur de toi. Et que tu préfères t’enfuir. La peur est l’alibi que tu te racontes. C’est le temps du courage pour aller explorer la terre des vrais héros : ton intériorité.»
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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