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Daniel MEUROIS : Une éloquente grimace…

ᴄʀᴇᴅɪᴛ ᴘʜᴏᴛᴏ 📷 © Daniel Meurois Ecrivain @DanielMeurois sur Facebook

Amis lecteurs,

Est-il de besoin d’un long discours pour vous présenter ces quelques réflexions et constatations? Certainement pas. Je souhaite seulement de tout cœur que celles-ci ne suscitent pas de polémique. Il y en a suffisamment aujourd’hui. Ce n’est pas le but qui a guidé leur rédaction mais la volonté d’une prise de conscience toute simple qui est plus qu’urgente dans une société où l’humain semble devenir une sorte d’anomalie…

« Il y a un certain temps, je me suis retrouvé dans un cabinet médical. Oui, cela peut m’arriver, à moi aussi…

Comme je ne suis pas intégriste à quelque niveau que ce soit, je sais reconnaître, en dépit de ses travers et aberrations, certaines vertus à notre médecine classique occidentale. Bien que davantage tourné vers les approches énergétiques ou holistiques de la santé, j’ai toujours pensé que toutes les formes de médecine pouvaient et devaient se compléter en fonction de la nature des problèmes à régler.

Dans mon cas, mon problème à moi était une douleur aigüe et persistante que rien, jusque là, n’était parvenu à faire taire; une situation d’autant plus pénible qu’un long déplacement s’annonçait. Bref il me fallait, de façon urgente, avoir recours à un traitement décisif.

Me voilà donc dans un cabinet médical en train d’expliquer ¨mon cas¨ à une jeune femme médecin.

– « Il est bien possible qu’il vous faille une injection… » me répondit-elle dès que j’eus terminé.

– « N’existe-t-il pas quelques produits… »

– « Oui, il y a bien quelques… produits naturels, mais… »

– « Mais ? »

– « Mais il n’y a aucune preuve scientifique de leurs bienfaits » ajouta-t-elle aussitôt d’un ton sans appel.

Elle ne se doutait pas de ce qu’elle venait de signifier. En effet, tandis qu’elle avait prononcé les mots ¨produits naturels¨, une moue de dédain, presque une grimace, s’était installée sur son visage. Impossible de la manquer tant elle avait été trop caricaturale, trop induite ou trop programmée par des années d’études universitaires probablement tyranniques.

Tout en continuant à écouter la jeune femme, j’ai souri au dedans de moi car l’argument de sa réponse, magnifiquement programmé lui aussi, je le connaissais par cœur depuis longtemps. Évidemment qu’il ne pouvait pas y avoir de preuves scientifiques ! Et pour cause… ceux qui étaient chargés d’en chercher étaient les mêmes que ceux que l’Industrie pharmaceutique et ses lobbies rétribuaient.

Je n’ai pas voulu entrer dans la polémique; c’était totalement inutile avec mon interlocutrice…

À vrai dire, d’ailleurs, j’étais plutôt fasciné par la froideur de son personnage de jeune médecin qui ressemblait à une sorte de porte fermée.

Oui, son savoir-faire m’aiderait avec une injection, c’était à peu près certain et, bien évidemment, je l’en remercierais l’instant d’après… Toutefois, en l’observant toute rigide et terriblement sérieuse dans son bureau dépourvu de la moindre fenêtre, j’ai eu la nette sensation qu’entre cette femme et moi, la personne la plus souffrante c’était elle. Je ne pouvais voir en elle qu’une technicienne pour qui le corps humain n’était que ce qu’on lui avait inculqué: une machine à réparer.

Pas un rayon de soleil, pas même un coin de ciel dans la petite pièce où elle officiait, pas non plus de sourire sur son visage, pas la moindre parole empreinte d’humanité… mais toujours la trace mémorielle de ce rictus qu’elle avait laissé échapper en prononçant du bout des lèvres ¨produits naturels¨.

Lorsque je suis sorti de là pour rejoindre l’air libre, j’étais songeur… et, pour la centième fois, je me suis demandé pourquoi les ¨lieux de médecine¨ étaient régulièrement aussi peu des ¨lieux de santé¨ et pourquoi leurs occupants y étaient aussi systématiquement étrangers à toute notion élémentaire de thérapie.

En fait non… Pour être franc, je ne me le suis pas vraiment demandé car j’avais déjà ma réponse depuis des lustres. C’était parce que notre médecine moderne occidentale travaille exclusivement à l’horizontale tandis que l’art du thérapeute se compare à celui d’un tisserand: il tient compte des fils que la force de Vie tend simultanément à la verticale.

Mais au fait, plus précisément, qu’est-ce qu’un thérapeute? C’est beaucoup plus que ce qu’en dit la définition moderne. Ce n’est pas juste quelqu’un qui a étudié certaines disciplines liées à la santé dans une optique que l’on dit ¨alternative¨. C’est avant tout un homme ou une femme qui, par définition et par essence, est au service de la Vie et qui, spontanément, véhicule une onde guérissante. Son premier atout est le charisme. C’est lui qui lance un pont entre les différentes dimensions de l’être afin de réconcilier celles-ci en elles.

Les Anciens – qui n’étaient pas aussi ignorants et idiots qu’on veut nous le faire croire – le savaient pertinemment, eux qui considéraient la pratique de toutes les formes de soins comme un art sacré. Ils cherchaient la guérison de l’être dans toutes ses dimensions. Les Grecs, entre autres, l’ont fort bien exprimé. Pour eux, on ne pouvait pleinement guérir le corps en ignorant la psyché qui l’habitait. Bien sûr, notre époque a évidemment gagné en efficacité grâce à sa technicité, il serait stupide de la nier, mais elle s’est simultanément bien appauvrie: l’humain s’y est fait très très rare.

Plus que jamais aujourd’hui, il me paraît donc clair qu’il serait temps de comprendre que, tant que la médecine n’aura pas intégré en elle l’esprit de l’attitude – ou de la posture – thérapeutique, elle sera vouée à se dessécher avec ceux qui la pratiquent. Elle se coupera de l’essentiel, elle demeurera un corps sans âme.

Il me semble, quant à moi, que tout médecin qui n’est pas fondamentalement thérapeute au fond de son cœur est un peu analogue à une personne en panne d’un œil sur deux et qui se dirait «Tout va bien, je vois…» mais qui, en vérité, ignorerait la profondeur de la Vie, inconsciente du fait que son champ de vision est rétréci et ne lui donne accès qu’à une seule dimension de ce qui est, c’est-à-dire tout en à-plat.

Quand on en vient à se méfier de la Nature au point que son seul nom fait sourire en coin, c’est le signe qu’on a perdu de vue le sens de ce qu’est la Vie.

Il est aujourd’hui temps de réagir… Je sais d’expérience qu’il existe des médecins et des soignants qui comprennent ce langage et qu’ils sont plus nombreux qu’on ne le croit. Nous avons urgemment besoin de leur courage pour faire bouger les choses…

Mais je sais aussi d’expérience que parmi les thérapeutes ou ceux qui se disent tels il y a hélas beaucoup de tricheurs, d’incompétents et de charlatans. Cela également il faut le dire, d’autant plus que ce sont ces personnes qui donnent des arguments à ceux qui incarnent une médecine froide et déshumanisée. »

© Daniel MEUROIS | Daniel Meurois, Écrivain
UNE ÉLOQUENTE GRIMACE...

SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @DanielMeurois

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