
Depuis la version anglaise
Traduction libre
«YOU DO NOT “ATTRACT” ABUSE»
Si nous avons subi un traumatisme, il se peut que, sans que ce soit notre faute, nous soyons quelque peu déconnectés de notre intuition, de notre vérité la plus profonde, du savoir que nous avons dans nos tripes. Il se peut que l’on nous ait enseigné que nous sommes fondamentalement imparfaits, faux, mauvais, indignes de confiance. Nous pouvons, sans que ce soit notre faute, être attirés par des personnes narcissiques, charismatiques, voire manipulatrices et abusives – amis, partenaires, membres de la famille, maîtres spirituels, thérapeutes.
Pourquoi? La façon dont ils nous traitent nous semble… familière. Ils semblent proches, comme un membre de la famille. Comme maman. Comme papa. Leurs méthodes de manipulation, même si elles sont néfastes, nous sont connues, prévisibles, «sûres». Leurs jeux nous font penser à… la maison. Leurs abus ressemblent à… de l’amour. Ou du moins, ce que nous avons tristement appris à attendre de l’amour.
Nous n’attirons pas la violence, quoi qu’en disent les «spiritualités» du nouvel âge et les «pop» psychologies. Mais nous pouvons, sans aucune négligence de notre part, ignorer nos propres limites, nos désirs les plus profonds, nos sonnettes d’alarme intérieures, nos drapeaux rouges, nos doutes et nos discernements authentiques, cette voix intérieure sage et aimante qui dit «tu mérites beaucoup mieux que cela».
Lorsque, dû à un traumatisme, nous sommes déconnectés de notre sens profond de l’estime de soi, nous pouvons dans certains cas «permettre» aux autres de nous maltraiter, de dépasser nos limites. Nous pouvons tolérer certains comportements, ne pas parler ou nous défendre (et je reconnais que dans certains cas, il ne nous est absolument pas possible de se défendre, et nous devons faire preuve d’intelligence pour nous protéger par tous les moyens possibles).
Non pas parce que nous voulons être des victimes, ou parce que nous méritons ce genre de traitement, ou par une quelconque faute de notre part, mais parce que nous sommes conçus pour demeurer dans la «sécurité» de ce que nous connaissons, du familier, de la «famille» originelle, du «péché» originel (mythologiquement parlant) jusqu’à ce que nous nous réveillions, que nous écoutions notre «NON» intérieur, et que nous nous dirigions vers la vraie sécurité… de l’Inconnu.
Cela demande un immense courage pour s’exprimer. Cela demande du courage pour quitter un gourou, un partenaire violent ou un membre de la famille. Il faut aussi du courage pour honorer enfin ce que nos tripes nous répètent depuis si longtemps.
Non, nous n’attirons pas les mauvais traitements. Nous ne sommes pas, par notre faute, en train de «manifester» la maltraitance, ou même le «mal», par nos vibrations négatives ou par nos sentiments ou pensées mal alignés ou erronés.
Mais il se peut que nous fassions taire le cri sacré de nos tripes, la rage sacrée de l’enfant intérieur. Or, c’est là que réside notre pouvoir. En effet, ce qui a été réprimé peut être exprimé, et ce qui a été enfermé peut s’épanouir à nouveau.
Abattons quelques murs.
Offensons certaines personnes.
Mettons le bazar.
Disons notre vérité.
Quand nous sommes prêt.
Et pas une seconde avant.
© Jeff FOSTER | lifewithoutacentre.com
SOURCE DE CETTE PUBLICATION: @LifeWithoutACentre
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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