Si tu ne découvres pas le monde avec un œil d’enfant, il ne sera qu’un mur.
Car le secret de l’enfant dans cette découverte, ce n’est pas la naïveté ou l’innocence, c’est l’envie, c’est le goût, c’est la joie profonde d’aller à la découverte et de trouver sans cesse quelque chose de nouveau.
Ce qui fatigue nos regards adultes, c’est l’impression du « déjà tout vu, déjà tout compris » qui encombre nos méninges. Nos têtes débordent en fait plus d’un bric-à-brac de préjugés, de jugements déjà tout fait, comme dans un grenier débarras où tout prend la poussière et l’oubli.
Nous posons sur les gens et les choses des post-it déjà écrit sans jamais nous demander ce qu’il y a de différent, d’unique, d’inouï ou d’inédit en eux et elles.
Ainsi, la profonde sagesse des enfants, c’est de ne pas savoir, de ne pas juger sans expérimenter et c’est de s’étonner que cela soit nouveau, de se réjouir que ce soit toujours autrement. Pour eux, tout est fenêtre et rien n’est mur.
Retrouvons cette état de curiosité, cet envie d’être surpris, ce bonheur d’avoir encore tant à découvrir. Le monde ne s’arrête surtout jamais à ce que nous en savons. Ce n’est qu’un expérience pas une forteresse enclose dans d’épais murs.