Vous êtes un vrai désastre, mes amis, qui ne peut être réparé. Le temps des solutions est révolu. Néanmoins, restez à proximité. Respirez. Ce n’est pas la fin. Sortez de vos futurs; il n’y a plus de temps pour les futurs désormais.
Regardez: vous êtes un désordre que l’on peut embrasser. Un désordre sacré jusqu’à la moelle. Vous n’avez jamais pu être ce que les autres voulaient que vous soyez. Vous étiez toujours trop vivants, trop curieux, nés avec un coeur enflammé et ouvert à la vie. On a voulu le fermer, mais il ne s’est jamais fermé.
Vous ne pouviez vous intégrer. Vous ne pouviez vous conformer. Vous étiez incapable de vous conformer à leur idéal de « perfection ». La parfaite façon de penser et de sentir, la « bonne » façon d’être; votre cœur a toujours été trop vaste.
Abandonnez-vous à tout ce qui vous entoure. Renoncez. Laissez-vous abattre. Effondrez-vous. Laissez les vieux rêves personnels mourir d’une belle mort. Laissez tous les fragments perdus trouver la sécurité dans les bras de votre amour.
Dans votre chute, retrouvez-vous. Dans votre rupture, respirez.
Que toutes les créatures de tous les royaumes oubliés s’inclinent devant vous.
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blog. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
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