
Moi aussi j’ai mon credo de poche. Mais n’allez pas le répéter aux vents bavards et à la foule qui passe, on vous rirait au nez.
Je crois que le soleil est un œuf de lumière pondu pendant la nuit, que la prière retombe en pluie de fruits dans la corbeille des mains offertes, que les étoiles sont des âmes qui brûlent, que la terre est une orange pour la soif de Dieu, que la fleur grimpe aux fenêtres pour consoler l’enfant qui pleure, que la pierre est un arbre qui n’a pas voulu croître, que la bonté est ce pays où l’on n’accède qu’après avoir laissé tous ses bagages à la douane de la douleur.
Que un et un font un même dans les luttes du plaisir, que le parfum du sacrifice nourrit les fleurs de l’art et qu’à force d’amour demain il fera jour.
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Texte © Guy Tirolien | babelio.com
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
