
Je voudrais cesser de voir le monde comme si j’étais à sa surface. Je voudrais le voir de l’intérieur, comme un cœur battant. Je voudrais cesser de le penser, de le juger ou de le rêver, juste le ressentir, lui en moi et moi en lui, simplement comme Un.
Me vivre séparé, me vivre comme étranger, comme extérieur au monde, comme si je n’étais qu’un spectateur ou parfois une victime, c’est avoir mon regard à l’envers, c’est une illusion d’optique. Regarder les autres comme des autres, regarder les choses comme des choses, les animaux comme des bêtes, les forêts comme du bois, les plantes comme du fourrage, l’océan comme de l’eau salée, les étoiles du ciel comme un décor pour la nuit, c’est ne rien voir, ne rien écouter, ne jamais cesser de courir dans la roue de son mental.
Au lieu de ne voir personne, dans les autres personnes, que mon propre théâtre, je peux aller à la rencontre des acteurs merveilleux qu’ils sont en vrai. Au lieu de croire à mon indépendance, à ma suffisance ou même à ma vérité, je peux me reconnaître comme un neurone dans un vaste cerveau, relié de toutes parts à des milliards d’autres vies, d’autres intelligences, humaines et non humaines, de l’atome jusqu’aux galaxies.
Et pour ressentir le monde comme Un, il faut que je sois comme-union.
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© Thierry Desbonnets | Tydé - poétosophe
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