
Extraits de la conférence de presse
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3 octobre 2017
Et puisque je viens de parler d’Alliance, j’aimerais clore mon propos par l’éloge d’une vertu trop facilement raillée: la douceur, sans laquelle nulle alliance n’est possible.
La douceur de celles et ceux qui savent que tout ce qui est important appelle de la lenteur. La douceur de celles et ceux qui cultivent la gratuité avant le rendement. La douceur de celles et ceux qui choisissent d’écouter, et non d’être sûrs d’avoir raison. La douceur de celles et ceux qui laissent à un enfant le temps de grandir.
Dans un livre magnifique intitulé « Puissance de la douceur » (2022, Éd. Payot et Rivages), Anne Dufourmantelle écrit ceci: « […] la douceur apparaît d’abord comme une défaillance. Elle déroge à toutes les règles du savoir vivre social. Les êtres qui en font preuve sont parfois des résistants mais ils ne portent pas le combat là où il a lieu habituellement. Ils sont ailleurs. Incapables de trahir comme de se trahir, leur puissance vient d’un agir qui est constamment une manière d’être au monde ».
Après avoir précisé, puisque hélas il me faut sans doute le préciser, que pour moi la douceur n’est absolument pas incompatible avec l’exigence – dont elle constitue bien au contraire une condition -, je peux vous l’avouer: l’École que j’aime est une École de la douceur…
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Texte © Pascal Balmand | www.enseignement-catholique.fr
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
