
Prenez grand soin de vos paysages intérieurs. Portez leurs toute votre attention. Considérez les avec tendresse.
Vous ne les choisirez pas tous. Certains seront magnifiques, d’autres habituels, quelques-uns seront totalement inattendus ou spectaculaires, quelques autres seront totalement dévastés. Vous ne les choisirez pas… mais vous choisirez la façon de les traverser et de les voir.
Dans chacun de vos paysages intérieurs, cherchez le meilleur passage. Vos périgrinations vous amèneront à en traverser tant… Découvrez quel marcheur, quel promeneur, quel badaud, quel explorateur ou quel aventurier vous êtes. Comprenez comment vous avancer. Connaissez la sûreté et la faiblesse de vos pas.
Quoi que vous fassiez, les paysages intérieurs changerons. Ils sembleront défiler, se succéder sans que vous ne puissiez tout à fait à votre guise vous arrêter dans les plus beaux et accélérer dans les plus durs. Ça aurait même tendance à être l’inverse, avec l’impression de ne pas réussir à avancer dans les plus accidentés et le regret de ne pouvoir s’arrêter dans les plus beaux.
Nos paysages intérieurs nous apprennent le marcheur que l’on est et le voyage que l’on fait. Chaque pas à l’importance d’un pas de plus. Chaque pas de plus nous amène plus loin dans nos paysages intérieurs.
On croit parfois que nos pas pourraient nous conduire au bout de monde. Dans nos paysages intérieurs, ils nous amènent au bout de nous-mêmes, là où le chemin, c’est le cheminement, là où le voyage, c’est le voyageur.
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© Thierry Desbonnets | Tydé – poétosophe
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Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
