
J’aime les gens qui ont un regard sensible. Ils sont terriblement humains.
Ils voient d’abord de leur cœur, avec toutes les fragilités, toutes les fractures que peut avoir un cœur. Ils voient à travers leurs émotions, avec toutes les déformations sans doute des émotions, qui grossissent, exacerbent ou négligent tel ou tel détail.
Je les aime parce que leurs yeux parlent bien avant eux, parce qu’ils disent leurs joies, leurs douleurs ou leurs peurs bien avant qu’elles ne puissent devenir des mots, bien avant qu’elles soient conscience et pensée.
Ce ne sont pas des gens inaltérables, des gens faits dans l’acier, mais bien des gens de chair, des âmes sensibles. Le tragique est en eux terriblement tragique, le joyeux extraordinairement joyeux et quand l’angoisse les étreint, elle les prend à la gorge.
Ce n’est pas de la sensiblerie, c’est une extrême sensibilité aux êtres et aux monde. Fragilité? Souvent. Force? Également, à condition qu’elle trouve la parole et la partage.
Pourquoi cela? Parce que c’est aux gens qui ont un regard sensible d’ouvrir les yeux aux autres. Eux les premiers parviennent à voir l’invisible, eux les premiers ont à en rendre témoignage.
Il y faut tant de courage…
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© Thierry Desbonnets | Tydé – poétosophe
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