
Extraits de
Éditions Libre Expression (2005)
« Le promeneur et le jardinier »
Un jardin ne peut être secret. Il existe avant tout pour être contemplé, admiré et embelli par celui qui le regarde. C’est aussi le regard que l’on porte sur un jardin qui le rend vivant. Un jardin se visite avec les yeux et le cœur, nous le saisissons avec notre ouïe, notre odorat et notre sensibilité.
Il faut avoir écouté le bruit d’un bourgeon qui éclot pour apprécier le silence qui précède toute naissance. Tu sais, mon ami, jamais une jonquille n’a voulu être une rose, si désirable soit-elle. Jamais un peuplier ne voudrait être un chêne, si résistant soit-il.
Ce qui prime dans la nature, c’est le respect des différences et la connaissance de son identité. Chacun a sa place et c’est dans le respect de l’ensemble que la nature peut s’épanouir.
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Texte © Fernand Patry | fondationjeanne-mance.org
Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.
