Amour de soi | Mieux-être

Jeff FOSTER | Nous y sommes.

Image de Pixabay

HERE WE ARE

Traduction libre

Et certains jours, nous avançons dans la tempête.

Nous ignorons où nous allons. Le sol futur est incertain (il n’y a pas de sol futur). Mais le sol actuel nous soutient lorsque nous trébuchons.

Nous nous tournons les uns vers les autres. Nous nous regardons dans les yeux, effrayés les uns des autres. Nous abandonnons l’avenir pour le présent. Nous exprimons nos désirs, nos aspirations les plus profondes, ce que nous voulons. Nous disons notre vérité poisseuse, sanglante, terrible. Nous prenons le risque de connaître et d’être connus.

Nous nous réveillons à la réalité: nous n’avons qu’un seul moment sur cette planète.

Un seul.
Un seul moment pour se connecter.
Un seul moment pour écouter, pour guérir, pour se détourner, pour réparer.

Nous nous rencontrons ou non dans le fond du creuset. Nous poursuivons notre chemin ensemble ou nous nous séparons.

Nous « rompons » avec notre ancien chemin (qui n’a jamais été le nôtre) et nous nous engageons sur un nouveau chemin, ensemble ou seuls.

Nous ne pouvons savoir avant de savoir.

Jamais nous ne le saurons si nous n’apprenons pas à danser dans cette rupture.

Car, toute bonne relation se brise et se reconstruit plusieurs fois.

Tout bon mariage nous mène à la limite de nous-mêmes, tout partenariat pourrit, se putréfie et produit de l’engrais, un nouveau terrain dans lequel nous pouvons redécouvrir notre voix authentique.

Tous les jours d’une relation ne sont jamais perdus, à l’exception des jours que nous abandonnons au profit du rêve.

Nous marchons aux limites de la vie, aujourd’hui comme hier. Près de notre vérité, près du sol de l’incertitude, près de la tempête, de la rupture, de la souffrance et de la lumière.

Les réponses viendront avec le temps; peut-être avec les hirondelles qui butinent au crépuscule, ou avec les toiles d’araignées blanches et argentées luminescentes dans la rosée du matin, ou encore avec cette poussée de liberté presque irrésistible qui nous envahit intérieurement lorsque nous nous retrouvons.

Ou lorsque nous nous rencontrons pour la première fois.

Certains jours, nous avançons dans une sorte de tourbillon. Nous ne savons pas où nous allons. Nous ne sommes plus en mesure de revenir à l’endroit où nous étions.

Mais nous pouvons dire: « Nous y sommes ».

Oui, pour un moment, nous y sommes.

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© Jeff Foster | lifewithoutacentre.com
HERE WE ARE (2022)

Chères lectrices, chers lecteurs, Prenez avis que ce texte a été publié pour l’intérêt informatif qu’il représente en lien avec le thème abordé sur ce blogue. Bien que je sois vigilante quant à la crédibilité de sa source, votre discernement doit prévaloir en tout temps. Utilisez-le. Votre hôtesse, Andree Boulay.

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