Issâ PADOVANI: Embrasser la réalité.

Ne nie pas la réalité, embrasse-la…

Et si tu accueillais la part de toi qui n’arrive pas à accueillir ce qui se passe?

Embrasser la sensation de manger un sorbet ananas, ça va.
Embrasser la tristesse, c’est tout de suite moins fun…

Je peux aisément me relier au fait que tu as plus de facilité à embrasser la douceur du sorbet ananas que l’amertume de la tristesse… Quelle douceur pourrais-tu t’offrir si tu savais comment embrasser la réalité même lorsque cela n’est pas évident pour toi?

Ainsi, lorsque tu n’arrives pas à accueillir ta tristesse, pourrais-tu ouvrir un espace en toi pour dire « Bonjour, je te vois, c’est ok que tu sois là… », à la part de toi n’a pas envie d’accueillir la tristesse?

Et juste rester avec elle, pour un moment, lui dire « Je suis là pour toi, avec toi… », rester avec elle, tranquillement, comme quand tu t’assois à côté d’un ami sur un banc dans un parc, sans dire un mot, juste à côté de lui, présent, en silence.

Et regarde comment c’est pour cette part de toi quand tu lui offres le cadeau de ta Présence…

Et si c’était dans cet accueil-là que se trouvait la paix et la détente que tu cherches en vain en tentant « d’accueillir ce qui est », alors même que tu es en train de ne pas inclure dans ton « ce qui est » la part de toi qui a du mal avec ça…

Lorsque tu occultes ainsi une part de toi, elle va juste s’exprimer de plus en plus fort, et à la fin, tu vas te juger de ne pas arriver à accueillir la réalité sauf que tu as oublié de l’inclure dans « la réalité ».

Ainsi, lorsque tu veux « accueillir ce qui est » mais que tu n’y arrives pas, commence par accueillir la part de toi qui n’arrive pas à accueillir « ce qui est »!

Embrasser la « réalité » signifie inclure ce que tu perçois, et les parts de toi qui ne sont pas confortables avec ce que tu perçois…

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